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Le ministre de la Santé Agnès Buzyn va dérembourser les médicaments contre Alzheimer

Lundi [28 mai 2018] soir, sur RTL, le ministre de la Santé, Agnès Buzyn, a lâché le mot confirmant une information révélée samedi par Libération sur les médicaments donnés dans la maladie d’Alzheimer :

« Je devrais, dans les jours qui viennent, annoncer effectivement le fait que nous suivons les recommandations de la Haute Autorité de santé », a-t-elle déclaré, ajoutant : « La date n’est pas fixée, mais nous allons vers un déremboursement. »

Une décision prévisible, depuis qu’en 2016 la commission de la transparence de la Haute Autorité de santé (HAS), dont Agnès Buzyn était présidente, avait déclassé au rang de « service médical rendu insuffisant » les médicaments suivants donnés dans la maladie d’Alzheimer : Ebixa (Lundbeck), Aricept (Eisai), Exelon (Novartis Pharma) et Reminyl (Janssen Cilag). La HAS rendait au ministre de la Santé d’alors, Marisol Touraine, un avis défavorable au remboursement de ces médicaments.

Pour la HAS, deux raisons sous-tendaient cet avis. La première concerne l’efficacité :

« Les données nouvelles confirment que l’efficacité des médicaments du traitement symptomatique de la maladie d’Alzheimer est, au mieux, modeste. Elle est établie uniquement à court terme, essentiellement sur les troubles cognitifs, dans des études cliniques versus placebo dont la pertinence clinique et la transposabilité en vie réelle ne sont pas assurées », estime la HAS.

Risque de survenue d’effets indésirables

La deuxième porte sur la sécurité :

« Les données accumulées depuis la commercialisation des médicaments confirment le risque de survenue d’effets indésirables (troubles digestifs, cardiovasculaires ou neuropsychiatriques pour les plus notables) potentiellement graves, pouvant altérer la qualité de vie », peut-on lire sur le site de la HAS.

Sur le plan scientifique, l’avis de la HAS est aussitôt rejeté en bloc par la Fédération des centres mémoire, la Fédération française de neurologie, la Société française de gériatrie et de gérontologie et la Société française de psychogériatrie et de psychiatrie de la personne âgée. « La position des spécialistes n’a pas changé », confie au Figaro le Pr Pierre Krolak-Salmon, président de la Fédération nationale des centres mémoire de ressources et de recherche (CMRR).

[...]

Mais l’annonce du déremboursement passe mal auprès des familles.

Dans un communiqué, l’association France Alzheimer & maladies apparentées prenait acte dès lundi d’une décision qu’elle juge « infondée et dangereuse » : « Pour les familles qui n’en ont pas les moyens, l’Association craint tout simplement la sortie dangereuse du parcours de soins ».

« Des médecins généralistes me demandent : que va-t-on dire à nos patients qui allaient mieux depuis qu’ils avaient le traitement ? » (Florence Pasquier, professeur de neurologie, CHU de Lille)

Lire l’article entier sur sante.lefigaro.fr

 

Qu’est-ce que la maladie d’Alzheimer ?

 

Sur les thérapies expérimentales non médicamenteuses :

 

Prendre soin de sa santé avec Kontre Kulture :

 

Les excellents articles de la Section Santé d’E&R :

 






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66 Commentaires

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  • Une vie d’accumulation de doses radiations nanoparticules ajouté à la vitesse de déroulement des évènement duent à la communication.
    Vous grillez de l’interieur au rythme des désintégrations.
    Il y a un moyen de se protèger mais comme disait LFC, c’est lourd, c’est du plomb.
    La France n’a jamais été aussi lourde.

     

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  • C’est vrai que papa Busyn il a pas l’air atteint par des troubles de la Mémoire © , lui.

     

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  • Je ne savais même pas qu’il existait des "médicaments contre l’Alzheimer". Ca ressemble à des traitement expérimentaux ou à de l’arnaque donc c’est plutôt une bonne chose....ce qui m’inquiète d’autant plus car je me demande ce qu’il y a de caché derrière cette décision....

     

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  • Je ne comprends pas pourquoi certains s’énervent contre cette décision. Ben oui y a des médocs qui ont un "service médicale rendu" médiocre, pour ne pas dire nul ! La HAS fait son boulot.
    Et arrêtons avec le tout médicament, une manie depuis des décennies qui n’arrange rien l’état des patients.

     

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    • Tout à fait d’accord avec vous.
      Ces médicaments ne retardaient la survenue de la maladie que de quelques mois au mieux. Pour des effets indésirables immédiats !

      Si un jour il doit y avoir une thérapie pour Alzheimer, qu’elle fonctionne pour de vrai.

       
    • #1977715

      à Paul82

      Personne ne s’énerve, il ne s’agit pas de cela.
      Je trouve anormal que l’on ait pu administrer ces médicaments remboursables pour s’apercevoir qu’ils sont inefficaces.
      Les familles sont trahies, certaines personnes atteintes par cette maladie allaient mieux...
      De plus, ces médicaments ne sont pas retirés de la liste des médicaments mais ne seront plus remboursables ce qui revient à dire que l’on peut toujours les administrer moyennant finances.
      Donc on peut pratiquer l’automédication tout en payant.
      Ne pensez-vous pas qu’il s’agirait tout simplement de financer les laboratoires pharmaceutiques qui sont la deuxième famille de Buzin ?
      Elle nous oblige à faire vacciner nos enfants sous peine de représailles et maintenant ce sont les malades atteints d’Alzeimer qu’elle touche.
      Cette personne abuse de son rôle de ministre et comme chacun le sait a aidé son compagnon à rester en poste dans un laboratoire pharmaceutique.
      Tout compte fait, si, je m’énerve.
      Cordialement.

       
  • En faisant PAYER ces placebos Buzyn va peut-être les rendre plus efficaces...

     

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  • Hahaha, l’avenir sera rempli de plus en plus d’humanité, soyez-en certains !

    Vos aînés ont encore de longues années devant eux, mais leur qualité de vie ne sera plus ce qu’elle était, sans doute n’auront-ils même plus conscience d’exister, et leur prise en charge sera onéreuse. Nous pouvons toutefois vous proposer plusieurs solutions :

    - la vente de son patrimoine, et du votre si nécessaire
    - un crédit "santé" jusqu’au décès de l’être aimé
    - un protocole fin de vie immédiat (harmonieux et en douceur) et le don altruiste d’organes

    La troisième solution (contrat Soylent Green) est de loin la plus humaine et la moins douloureuse pour chacun. Sachez qu’une petite rétribution est même envisageable

     

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  • Si vous choppez cette "maladie", pensez TRES sérieusement à mettre fin à vos jours avant qu’il ne soit trop tard car vous ne voulez pas voir la suite (et vos proches encore moins), croyez-moi...

     

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    • Je vous crois. Malheureusement les medecins sont assez efficaces pour pister a la trace et enfermer les suicidaires. C’est a eux qu’il faut s’adresser pour avoir le droit de se suicider proprement, en paix et en toute quietude.

       
    • Ce n’est pas un suicide, vous verrez d’ailleurs que vous ne voudrez pas mourir si ça vous arrive... Cependant il faudra vous forcer car sinon votre cerveau va se vider de sa substance et vous finirez plus ou moins vite comme un zombie, vous ne reconnaitrez plus le monde qui vous entoure et le monde ne vous reconnaitra plus non plus !

       
    • #1978155

      Vous n’avez pas tort mais cette maladie est tellement insidieuse que la personne atteinte ne se rend pas compte de l’évolution. Au début elle dit qu’elle a des pertes de mémoire et l’entourage lui répond que cela arrive à chacun et ensuite c’est l’engrenage et il est trop tard pour réagir.
      Je ne sais pas si les proches souhaiteraient un suicide du malade.
      Quant aux médecins, pas de souci, ils "n’enfermeront" personne. Il n’y a pas de structures pour accueillir les malades et les médecins s’en contrefichent, c’est à la famille de se débrouiller ou pour garder le malade chez soi ou trouver un lieu pour lequel vous payez une fortune ou une maison de retraite qui accueille en fermant les yeux sur la maladie mais pour empocher les loyers et là cela s’appelle un mouroir.
      Je me suis permis de vous répondre dans le sens où j’ai été touchée personnellement, ce fut le cas de ma propre mère.
      Cordialement.

       
  • La meilleur explication que j’ai entendu sur cette maladie est celle détaillée du docteur André Gernez.
    En plus d’être passionnante et d’une logique implacable, elle est également infiniment profonde quant à l’organogénèse du cerveau.
    Étonnant que vous n’ayez pas ajouté sa vidéo dans votre article.
    André Gernez Nous manque.

     

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  • #1976535

    En fait, ces traitements n’ont que très peu démontré leur efficacité. En théorie, ils devraient donc effectivement être déremboursés.

    Néanmoins, certains praticiens considèrent qu’il y a bien des patients "bon répondeurs", quand bien même l’effet ne serait pas significatif à grande échelle.

    En tout cas, je ne trouve pas la décision particulièrement choquante. Évitons de tomber dans le pathos au moindre prétexte...

     

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    • #1977785

      Non, mais s’ils sont inefficaces, il faut les interdire alors, et ne pas les laisser à la vente.

      Là, cette femme nous annonce un déremboursement en prenant comme arguments des motifs qui sous-entendent deux choses :

      1) L’agence nationale de santé et du médicament a autorisé des médocs qui sont du charlatanisme. Cette agence est une farce et ne mérite pas de pognon pour autoriser ou non des médocs. C’est au moins la seconde fois qu’elle démontre son incompétence. L’autre fois, c’était avec le Lévothyrox.

      2) La ministre laisse tout de même l’autorisation de mise sur le marché de médocs qu’elle juge inefficace. Ben, à quoi sert le ministère de la santé alors ? C’est du grand n’importe quoi. Ils sont efficaces ou ils sont inefficaces ces médocs ? Des patients disent oui, c’est efficace, une communauté de pro dit non, c’est inefficace. C’est vraiment du grand n’importe quoi.

      Arrêtons tout de suite la sécurité sociale. Rendez-nous nos cotisations.

      " I Want my money back !" Margaret Thatcher

       
  • Vous devez comprendre que le "complot" ne vise pas qu’à rendre les gens malades pour leur vendre des médocs, car ce "complot" n’est pas capitalistique, il est total, c’est le contrôle, le contrôle de Tout.
    On ne fait pas d’omelette sans casser des oeufs... pas de prothèse sans mine anti-personnel.
    Bref, c’est le cerveau qui est visé... scientifiquement... sciemment !

     

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