En moins d’une semaine, une association de victimes des attentats de Paris ainsi que le député LR Georges Fenech, en charge de la commission d’enquête parlementaire sur les mêmes attentats, s’en sont pris au ministre de l’Intérieur. Qui a pourtant obéi en tous points à sa hiérarchie. Sera-t-il prestement remercié après avoir fait le « sale » boulot ?
Il est vrai que le déroulement des faits, la non-intervention des militaires présents, le pedigree connu par les « services » des tueurs (on parle des événements de janvier 2015 et novembre 2015), ne plaident pas en faveur du couple de l’exécutif en charge de notre sécurité.
Valls et Cazeneuve travaillent objectivement plus – la chose a été avouée publiquement à de nombreuses reprises – pour éradiquer l’antisémitisme français, qui reste à prouver, que pour protéger les Français. D’ailleurs, certains lieux de culte et certaine communauté mobilise une partie disproportionnée de la force Sentinelle.
Ce couple aura en revanche profité des attentats pour encadrer et réduire le plus possible la liberté d’expression, sur l’Internet principalement, lieu de toutes les contestations, et de toutes les informations non « traitées », comme on traite une récolte chimiquement. C’est là leur seule réalisation concrète. Depuis la prise de pouvoir effective de Manuel Valls en février 2014, à l’occasion de l’interdiction théâtrale du spectacle de Dieudonné – une mise en scène médiatico-politique nationale pour changer d’exécutif sous la pression d’associations communautaires influentes, un coup d’État démocratique – tout a été de mal en pis pour le peuple français.
Des coups portés à l’indépendance nationale, et la grandeur de notre pays. L’Histoire se chargera d’effacer cette honte.
Le ministre de l’Intérieur a suscité l’indignation de parlementaires et d’une association de victimes des attentats de Paris en « balayant » les propositions de la commission d’enquête chargée d’étudier les éventuelles failles dans les services de renseignement.
L’association « 13 novembre : fraternité et vérité », qui réunit des victimes des attentats de Paris, s’est indignée ce vendredi 8 juillet de l’attitude du ministre de l’Intérieur Bernard Cazeneuve à l’égard des conclusions rendues ce mardi par la commission d’enquête parlementaire sur les attentats de Paris. Ces conclusions, qui pointent des failles concernant les échanges d’informations avec les pays voisins mais également entre les différents services de renseignement français, sont accompagnées de 40 propositions, dont la clé de voûte est la création d’une « agence nationale de lutte antiterroriste ».
L’association s’est « étonnée » de la réaction du ministre de l’Intérieur, après que celui-ci a « d’ores et déjà rejeté une partie des conclusions de la commission ». Elle a également regretté son « refus de reconnaître l’existence de failles dans les services de renseignement », et estimé que « balayer aussi rapidement et aussi légèrement ces propositions » constituait un manque de respect à l’égard des familles, qui « attendent de l’État autre chose que l’expression d’une autosatisfaction invraisemblable et intenable face au terrible bilan du terrorisme ».
Les reproches se concentrent notamment sur les réticences du ministre à créer une agence qui centraliserait la lutte antiterroriste, alors que de telles structures existent aux États-Unis ou au Royaume-Uni. Interpellé ce mercredi par le rapporteur de la commission Sébastien Pietrasanta (PS), Bernard Cazeneuve a en effet ironisé, arguant qu’il ne voulait pas transformer le mille-feuilles administratif français en « plum pudding ».