Le suicide de Dimitris Christoulas, un pharmacien grec retraité sur la place Syntagma à Athènes mercredi a fait la une des journaux grecs ce jeudi.
« Je crois que les jeunes sans avenir vont prendre un jour les armes et ils pendront les traitres de ce pays sur la Place Syntagma, comme les Italiens l’avaient fait pour Mussolini en 1945 », avait écrit Christoulas dans une lettre.
Le journal Avyi a publié une illustration du célèbre tableau "Le cri" d’Edvard Munch à sa une. D’autres journaux ont publié des unes du même genre :
« Message de désespoir avec un suicide public », a titré Ta Nea.
« Ces gens m’ont conduit à la tombe », déclare le journal Avriani, qui a illustré son article avec des photos de l’ancien Premier ministre George Papandréou et de la chancelière allemande Angela Merkel. Sur la même page, on trouvait un autre titre évocateur : « 439.000 enfants grecs vivent en dessous du seuil de pauvreté ».
Enfin, pour Eleftheros Typos, Christoulas est « Un martyr pour la Grèce ». Le journal explique que l’homme était actif sur le plan politique. Il fustige l’ex-ministre des Finances, nouveau leader du Pasok socialiste, Venizelos Evangelos, pour avoir tenté de dissocier ce suicide de la débâcle économique grecque.