Après avoir déclaré qu’il retirerait le Venezuela du FMI et de la Banque Mondiale, Hugo Chavez a fait occuper les champs pétroliers de l’Orénoque, en cours de nationalisation, censés renfermer la plus vaste réserve d’hydrocarbure mondiale. Chantre de l’antilibéralisme planétaire, il a proposé la création d’une « Banque du Sud » pour parer aux imperfections d’institutions internationales « ultralibérales » et « inefficaces ».
Hugo Chavez avance. Alors que les Etats-Unis, embourbés en Irak et tiraillés par l’opposition entre le Congrès et la Maison Blanche, semblent avoir abandonné le continent sud-américain, le président Vénézuélien peut placer ses pions. On savait la haine que le président vénézuélien vouait au FMI et à la Banque Mondiale, qualifiés lundi de « mécanismes de l’impérialisme », qui, lors du coup d’état avorté d’avril 2002, avaient prit faits et causes pour ses opposants. L’affaire Paul Wolfowitz, le président de la Banque Mondiale accusé de népotisme en faveur d’une employée de la Banque avec qui il avait une liaison, ont créé le climat idéal pour une critique plus large de l’institution.
Déjà détestés sur le continent sud-américain depuis la faillite spectaculaire de l’Argentine en décembre 1998, les institutions de Bretton Woods sont vivement contestées depuis plusieurs années. Joseph Stiglitz, conseiller économique de Bill Clinton, prix Nobel d’économie [...]
Source : La suite sur www.marianne-en-ligne.fr
Hugo Chavez avance. Alors que les Etats-Unis, embourbés en Irak et tiraillés par l’opposition entre le Congrès et la Maison Blanche, semblent avoir abandonné le continent sud-américain, le président Vénézuélien peut placer ses pions. On savait la haine que le président vénézuélien vouait au FMI et à la Banque Mondiale, qualifiés lundi de « mécanismes de l’impérialisme », qui, lors du coup d’état avorté d’avril 2002, avaient prit faits et causes pour ses opposants. L’affaire Paul Wolfowitz, le président de la Banque Mondiale accusé de népotisme en faveur d’une employée de la Banque avec qui il avait une liaison, ont créé le climat idéal pour une critique plus large de l’institution.
Déjà détestés sur le continent sud-américain depuis la faillite spectaculaire de l’Argentine en décembre 1998, les institutions de Bretton Woods sont vivement contestées depuis plusieurs années. Joseph Stiglitz, conseiller économique de Bill Clinton, prix Nobel d’économie [...]
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