Primo, Djamel Bouras serait infréquentable en raison de ses relations douteuses. Crime suprême, d’après le journaliste, il a manifesté son soutien à l’humoriste Dieudonné, à la chaîne du Hezbollah Al Manar, en décembre 2004 ou encore manifestation contre la loi sur la laïcité à l’école, en janvier 2004, aux côtés du groupuscule radical du Parti des Musulmans de France (PMF) ».
Deuxio, il aurait tenu des propos troublants, affirmant sur France 2, il y a quelques années, chez Thierry Ardisson, et plus récemment dans une interview donnée à la Revue du Liban en août 2006, après avoir soutenu le Hezbollah, qu’il était boycotté par « certains médias contrôlés par les sionistes ». Force est de constater qu’il n’en faut pas plus pour intenter immédiatement un procès en antisémitisme, dans lequel les procureurs en arrivent même à tronquer les faits. Jamais, il n’est fait mention de l’intégralité des propos tenus par Djamel Bourras, qui disait : « Je pense être boycotté par certains médias contrôlés par les sionistes ; je ne dis pas les juifs, mais bien les sionistes, comme il convient de faire la différence entre musulmans et islamistes. » La déclaration prise dans son ensemble ne mérite pas la polémique politicienne actuelle où certains parlent « d’erreur extrêmement grave commise par Bayrou » et du « retrait immédiat de l’investiture » au nom des principes républicains.
Ce qu’il faut retenir, une fois de plus, c’est la persistance de vieux réflexes communautaristes "blancs" en France, notamment quand il s’agit de calomnier ou de salir les Français estampillés « issus de l’immigration ». Qu’on ne s’y trompe pas, le vrai communautarisme n’est pas celui que le politiquement correct pourfend en pointant du doigt les « immigrés » ; il faudrait plutôt voir du côté des accusateurs de Djamel Bouras. Par exemple, comment expliquer que la bienpensance ne s’offusquait pas des propos tenus par l’ancien ministre des affaires étrangères, Philippe Douste-Blazy, qui demandait un front « républicain » sur le mode « pas d’Arabes au capitole », en visant directement les motivé-s à Toulouse ? Comment expliquer le silence des "républicains" devant le parachutage dans le 12 ème arrondissement d’un Arnaud Klarsfeld, soldat Israélien en course pour la députation ? A qui faut-il faire barrage ? Est-ce à un combattant ayant fait retentir la Marseillaise aux Jeux Olympiques ou à un binational ( rien n’est moins sûr !), déserteur ayant fait le choix de servir l’armée de l’Etat hébreu ? www.alert2neg.com/article-66...
En conclusion, il y a comme un éternel « deux poids, deux mesures » dans la polémique autour de l’ancien champion olympique, qui est une personnalité forte, fière et qui ne pratique ni la langue de bois, ni ne rase les murs. C’est bien ce qui dérange ceux qui voulaient assigner les Noirs et Arabes français dans des rôles d’éternels "faire valoir" n’ayant rien à dire, voire totalement apolitiques ou transparents. Il faut l’accepter, Djamel Bourras, très engagé également aux côtés des « sans papiers », n’en a que faire des aboiements d’un Patrick Klugman, vice-président de SOS Racisme, des manœuvres et autres intimidations émanant de journalistes idéologisés, de relais propagandistes de l’UMP et de réseaux réactionnaires animés par "soeur" caroline Fourest, islamologue d’opérette.
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