En mai, le nombre des demandeurs d’emploi a progressé plus vite qu’en mars et avril, avec une hausse de 0,7 %, soit 24 800 demandeurs d’emploi (catégorie « A ») supplémentaires. Il ne faut pas s’attendre à une baisse significative dans les mois à venir, faute de croissance.
Il n’y avait aucun miracle à attendre sur le front du chômage pour le mois de mai... Les ministres des Finances et du Travail avaient, chacun à sa façon, vendu la mèche sur cette nouvelle détérioration. Michel Sapin en estimant la croissance trop plate au premier trimestre pour créer des emplois et François Rebsamen en annonçant, à l’avance, qu’il ne ferait aucun commentaire sur les chiffres du chômage... Si le nombre des demandeurs d’emploi avait diminué, on peut parier qu’il n’aurait pas hésité à délivrer un message sur les résultats encourageants de sa politique...
24.800 demandeurs de plus en un mois
En mai, le nombre des demandeurs d’emploi (catégorie « A ») a donc une nouvelle fois augmenté de 0,7 % sur un mois. Ils sont maintenant (France métropolitaine) 3.388.900 inscrits, soit 24.800 de plus en un mois. Si, cette fois, on ajoute les demandeurs d’emploi ayant exercé une activité partielle (les catégories « B et C »), ils sont 5.020.200 (+ 34.300 par rapport à avril), soit, là aussi, une progression de 0,7% sur un mois et de 4,8% sur un an. Quelle que soit la catégorie retenue, il s’agit là d’un record....