Cinquante milliards d’économies ! Voilà l’objectif mille fois répété de Manuel Valls.
En fait c’est plus puisque, nous dit la Cour des Comptes, les recettes fiscales ont été surestimées de quelques 15 milliards, mais bon… passons ! Les dépenses de l’État se décomposent ainsi : 31% pour les salaires des fonctionnaires, 40% pour la protection sociale et autres subventions à l’économie, 13% pour la charge de la dette et le reste (17%) pour l’investissement et les dépenses de fonctionnement.
La charge de la dette est incompressible, quant au poste investissement et dépenses de fonctionnement on est à l’os. Reste la santé et la Sécurité Sociale sur lesquels l’Etat prévoit 22 milliards d’économie, et enfin le fameux « mammouth » qu’il va falloir dégraisser à hauteur donc de 28 milliards.
Avez-vous un seul instant entendu Manuel Valls nous dire quel impact ces économies auront sur l’emploi ? Moi non. L’immense majorité des français se sent rebutée dès que l’on parle d’économie, sauf que l’économie se résume parfois à de la simple arithmétique et qu’ils seraient bien avisés d’y jeter un coup d’œil.