Malgré le soutien inconditionnel des médias, le Paris Foot Gay s’arrête. L’homophobie n’est pas en cause, mais comment un club basé sur de simples préférences sexuelles pouvait-il tenir ?
Imagine-t-on le Club des Gouines de Romorantin ? Le Locomotiv SM de Bondy ? L’AS Trioliste de Pantin ?
Certes, il y a les Portugais de Pontoise, les Maliens de Montreuil, les Arabes d’Argenteuil, les Gitans de Taverny ou les Arméniens de Valence, mais c’est une histoire de peuplement, de communautés chahutées par l’histoire et déposées chez nous, par sédiments.
L’idée de montrer un autre visage du football que le machisme pur et dur, pourquoi pas. Mais en jouant contre le Paris Foot Gay, une question se posait : peut-on les tacler ? Jouer durement contre eux ? Est-ce de l’homophobie si on leur met un coup de coude dans les côtes ?
De la même façon, un match contre l’équipe de foot de la LICRA pourrait poser problème. L’arbitre ne sifflerait que des penalties contre les adversaires, forcément taxés d’antisémitisme. Bonjour la pluie de cartons rouges, particulièrement sur les équipes farcies de Noirs et d’Arabes.
Non, franchement, une équipe communautaire basée sur une caractéristique religieuse ou sexuelle, c’est pas jouable.
La vidéo est ici :
Allez, cadeau, en guise de consolation pour nos amis gays, le clip de Mickey 3D sur l’ange blond Johnny Rep et les Verts :
Le "communautarisme" ouvrier, ça avait de la gueule, non ?