C’est vrai mais superficiel.

Ce qui a fait échouer la collaboration germano-russe ce n’est pas l’impérialisme américain qui est une cause seconde, presque consécutive à la cause première.

Cette cause première, c’est la même cause qui a fait échouer la collaboration franco-soviétique puis franco-russe.

C’est l’incapacité de la France et des Etats germaniques à retrouver leur unité, perdue au traité de Verdun (843).

L’Allemagne ne peut pas retrouver sa place sur la scène internationale sans revenir à la maison "Francia".
Et la France ne peut pas retrouver son intégrité territoriale et sa place sur la place internationale sans fusionner avec "la Francia orientalis".

La Rhénanie est française.
Donc la France est germanique

De ce point de vue, l’US ne fait que reproduire dans sa diplomatie (diviser pour régner) les efforts et la politique diplomatique de la france au traité de Westphalie : diviser et semer la zizanie dans les Etats européens concurrents pour conserver son hégémonie.

Or, contrairement à ce qu’a cru et soutenu entre autres Bainville, cette politique est TOUJOURS une erreur.

Et comme l’a démontré Gaume, comme l’a si justement expliqué le pape Boniface VIII à Phippe le Bel, il est plus intelligent en politique "étrangère" de respecter les entités anthropologiques et géographiques que de les combattre car celui qui les combat, combat la Volonté de Dieu.

Qu’ainsi je dirais à Lavrov, que le seul moyen de renouer avec notre collaboration c’est de restaurer notre Saint Empire Franc Romain Germanique, c’est à dire de déplacer nos capitales de Paris et Berlin à Aix la Chapelle et de déclarer le latin langue vehiculaire de l’Empire.

Alors nous serions ce que nous aurions jamais du cesser d’être : Primus inter pares.

Mais pour cela, il faut dire "Credo...".

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La coopération germano-russe fait partie des constantes de la géopolitique. Les grands Électeurs, puis les rois de Prusse ont toujours prospéré sur le dos de leurs voisins en se rapprochant de la Russie. Les Reichs Allemands se sont effondrés au contraire en luttant contre les Russes.

La question est pourquoi les Allemands choisissent les USA plutôt que la Russie. Pour une raison simple : il n’ont pas l’arme atomique et s’en remettent à l’Oncle Sam pour assurer leur défense. Ils n’ont pas le choix en réalité.

L’Allemagne avait bien essayé de "finasser" avec les gazoducs Norstream (Norstream I avec Schröder et Norstream II avec Merkel), mais Washington ne l’a jamais accepté. Avec cette guerre plus qu’opportune, Biden reprend la main brutalement en Allemagne. Les Allemands, réticents il y a peu à la fourniture de chars lourds Léopard I et surtout II, sont désormais totalement vassalisés par les Américains qui décident à leur place en échange d’une hypothétique protection de ces derniers en cas d’extension du conflit à l’Otan.

Que reste-t’il à Scholtz : éliminer la France, son éterenelle rivale ! Il s’agit de faire en sorte qu’elle ne tire pas les marrons du feu.

C’est chose faite avec Bruxelles comme levier concurentiel, à savoir le couplage du prix de l’électricité sur celui du gaz devenu beaucoup plus cher désormais. En comparaison, les Français sont prisonniers des écologistes quand les Allemands s’en libèrent. Les premiers se lancent dans les éoliennes qui ne servent à rien quand les seconds utilisent le charbon pour retrouver leur compétitivité industrielle.

La France qui, elle, avait les atouts du nucléaire perd sur tous les tableaux. Macron laisse faire. Outre son élection due à la finance anglo-saxonne (affaires Alsthom-Mac Kinsey), il est déjà un vassal de Washington au travers du FMI avec la dette colossale de la France. Il ne lui reste plus qu’à faire sa réforme des retraites pour donnner des gages à ses créanciers.

"Pourvou ke ça doure" se dit Madame Mère (alias Jean Michel) !

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Lavrov a tout compris et expliqué ! Quel camouflet à ceux qui veulent opposer l’Allemagne et la Russie et nous rejouer Stalingrad sur leur playStation !

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Comme déjà expliqué à ceux qui rêvent d’un nouveau Staline, l’Allemagne et la Russie sont et resteront partenaires et amis, au grand dam des germanophobes et des anglo-americains prêts à déclencher une guerre pour éviter ça !

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Bug dans la matrice de ceux, toujours en retard d’une guerre, qui voulaient nous rejouer Stalingrad et la croisade des russes contre le "pan-germanisme " !

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Depuis toujours, les anglo-saxons ont travaillé à diviser les Européens entre eux ! Deux guerres mondiales + la déferlante ultra libérale derrière ont eu raison de nous…

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Les Européens savent que les américains sont responsables de la destructions de l’ oléoduc NordStream 2 et pourtant aucune réaction de leur part à cette acte de sabotage ,donc de guerre. Leur niveau de lâcheté et de soumission est flagrant. Dès l’affaire de l’espionnage des téléphones des dirigeants européens par la NSA ,ils auraient dû réagir et couper les ponts,mais rien.Le nouvel ordre mondial hérité de la 2nd guerre mondiale a placé l’Europe en vassal du suzerain américain s. Le 6 juin 1944 n’était pas une libération mais une invasion (d’ailleurs les américains ne l’appelle pas débarquement mais invasion) l’OTAN est un acte d’allégeance au seigneur US.

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Ce sont les Etats-Unis qui ont permis à l’Allemagne de reconstituer son potentiel industriel après la seconde guerre mondiale, comme ce sont eux qui ont remis sur pied son système monétaire avec les aides du plan Marshall et surtout l’ouverture de leur immense marché aux multinationales allemandes. De l’autre côté du Mur, la RDA était certes intégrée aux structures du Comecon, avant la RFA ne liquide les actifs économiques du frère de l’Est, qui n’étaient pas estimés suffisamment compétitifs par rapport aux productions occidentales. Donc tout est loin d’être clair dans cette confrontation Est-Ouest, qui profitent à ses membres, aussi longtemps que la donne reste favorable aux échanges, qui peuvent s’inverser du genre au lendemain, en fonction des circonstances géopolitiques. Ainsi La Russie tsariste a préféré cultiver des relations d’amitié cordiale avec les pays de l’Entente, qui étaient pourtant gouvernés par des principes maçonniques. Mais Disraeli disait que les mêmes sévissaient dans les ministères à Moscou. Il faut croire que rien n’a changé de ce point de vue, puisque le "reset" de Schwab est autant à l’oeuvre à l’Est, qu’à l’Ouest, comme l’a amplement monté la crise sanitaire et l’aministration d’office des vaccins controversés. On peut en die autant de la decarbonation de l’économie russe ou de la transformation numérique visant à installer l’intelligence artificielle "dans tous les domaines", pour reprendre l’expression de Poutine, qui rêve déjà du dédoublement des citoyens russes, en "jumeaux numériques" paramétrables à volonté. Donc certes, l’Allemagne a beaucoup apporté à la Russie, à commencer par les alliances matrimoniales avec les familles saxonnes, mais la poussée de la Russie vers l’Ouest en a fait un rival permanent dans la conquête des espaces d’Europe centrale et orientale, qui constituent traditionnellement l’hinterland allemand, comme c’est encore le cas aujourd’hui. La Russie de Moscou reste une puissance asiatique, qui sera toujours vue comme une menace venue des steppes, que la civilisation européenne se doit de conserver hors de ses frontières, même si elle peut être d’une secours inestimable dans certaines situations dangereuses pour l’équilibre européen. Les Habsbourg se sont servis des Romanov contre la République jacobine qui menaçait ses possessions en Lombardie et et en Suisse, avant de les prier de retournent chez eux ; comme le traité de Vienne a veillé à ce que les Russes restent au-delà du Niemen.

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Une fois de plus, c’est nous qui allons passer pour les fouteurs de merde qui cassent les alliances, sur ordre de nos maîtres US bien sûr.

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Vraiment bonne analyse de Lavrov. Sauf que oui et non... Car il y a beaucoup de pays dans l’histoire qui ont été dépassé par d’autres, voir menacés dans leur hégémonie, mais sans décliner en eux-mêmes et qui sont restés zen. Le Japon, puissance économique presque hégémonique en 1980 n’e ’est vengé de son déclassement sur personne. On peut continuer d’ avancer , voir continuer d’accélérer, et quand même être dépassé à la régulière. Les USA eux reculent en eux mêmes ce qui les rend ultra violent à l’étranger, c’est un problème spirituel, plus que superficiellement géopolitique.

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