Des riverains et des élus, mobilisés pour empêcher la destruction de l’église, qui devait débuter lundi, ont essuyé, ce mardi matin, les menaces et les violences des ouvriers. Des plaintes vont être déposées.
Il y a du grabuge à Sainte-Rita [lieu de culte catholique gallican, érigé en 1900 et connu dans le monde entier pour ses bénédictions d’animaux (NDLR)]. Alors que le quartier s’oppose à la démolition de cette église nichée au cœur du XVème arrondissement de Paris, ajournée lundi par un « blocus » des riverains et des élus, des incidents sont survenus mardi matin. Les ouvriers arrivés à 6 heures, avant l’heure légale de commencement des travaux à Paris (7 heures) pour déjouer la « veille » organisée par les habitants qui se relaient au pied de l’église, ont occasionné une vive colère et des échauffourées. [...]
Désormais, un collectif citoyen occupe l’église, pourtant murée depuis mai dernier. « Nous avons décidé de libérer l’église Sainte-Rita au profit des habitants du quartier », indique ce mouvement « apolitique », « humaniste et non violent » pour faire « face à une classe politique incapable de défendre l’intérêt général ». « Nous occupons les lieux à titre provisoire afin d’organiser la consultation locale, ajoute le collectif, indispensable dans une vraie démocratie, sur cette question fondamentale de l’urbanisme et touchant la vie du quartier et de ces habitants. »
Les défenseurs de Sainte-Rita, vendue pour 3,3 millions d’euros, épuisent depuis deux ans les recours juridiques pour s’opposer à la construction d’un parking et de logements.
Lire l’intégralité de l’article sur lefigaro.fr
Dimanche 4 octobre avait lieu la dernière bénédiction des animaux :
Revoir l’entretien d’ERTV avec Philippe Prévost sur la destruction de l’église Sainte-Rita (mars 2014) :