Le consortium français mécanique Alstom ne va, non seulement pas sortir des sociétés mixtes avec les compagnies russes en raison de la crise en Ukraine, mais continue aussi à développer ses affaires dans le pays.
Comme l’a signalé aujourd’hui, le journal Kommersant, l’entreprise, même après l’aggravation de la situation politique, a conclu un accord pour créer une société mixte avec la société d’ingénierie Soyouz, ayant reçu le bloc de contrôle de la société mixte, elle a elle-même racheté le holding de production de l’équipement énergétique de l’usine à Mojaïsk.
Selon le journal, Alstom Grid (subdivision du réseau français Alstom) a conclu un accord pour établir une société mixte avec le holding d’ingénierie Soyouz en avril dernier. Dans le cadre de cette société mixte, les français détiennent 51% du capital et ont déjà réussi à racheter l’« Usine d’équipements de haute tension de Soyouz » à Mojaïsk.
Patrick Kron, le président d’Alstom n’a pas refusé de se rendre au Forum économique de Saint-Pétersbourg. Comme l’a expliqué Philippe Pegorrier, le dirigeant d’Alstom en Russie, à Kommersant en avril, la compagnie « doit déterminer si son objectif est de devenir un « fournisseur local » » et n’a pas l’intention de se retirer de la société mixte déjà établie avec Atomenergomash (membre du géant Rosatom).