Les prévisions du très sérieux centre de recherche et de management suisse IMD, ont été confrontées juste avant le 14 juillet aux analyses long terme des grandes banques américaines, Goldman Sachs, Meryl Lynch, aux experts du FMI et de la réserve fédérale américaine…
Tout le monde est à peu près au diapason pour prédire le risque d’un nouvel effondrement des marchés qui entrainerait un nouveau dérèglement de la situation économique. De telles prévisions qui circulent désormais dans toutes les grandes capitales ridiculisent les propos du président français quand il persiste à penser que nous sommes sur le chemin du redressement.
L’aveuglement français est assez incroyable. Déjà en Juillet 2008, alors que le monde de la banque était déjà paniqué par les excès monétaires américains sur les subprimes, la gouvernance française se faisait prudente et mesurée sur l’impact en Europe alors que dès le mois de septembre, le système bancaire s’est retrouvé complètement bloqué. Heureusement, dès la crise cardiaque provoquée par Lehman Brothers, les chefs d’État et de gouvernement entraînés par Nicolas Sarkozy, Angela Merkel et Gordon Brown ont évité la catastrophe. À l’époque ce n’était pas évident.
Cette année, le même scénario est en train de se reproduire en plus grave.
Obsédé par la reprise qu’il avait annoncée mais pour laquelle il n’a rien fait, François Hollande a refusé de laisser penser que le monde était à nouveau au bord d’une crise financière et économique sans doute très grave.
La crise internationale pour la France est un peu comme le nuage de Tchernobyl qui s’arrêtait à la frontière.