Une fois de plus, le gouvernement préfère se préoccuper des questions qui ne le concernent pas, plutôt que de s’atteler à ses missions prioritaires.
Il faut « avancer sur la modernisation de la famille, le statut du beau-parent, le statut de l’enfant, la co-résidence », affirme clairement Jean-Marie Le Guen, secrétaire d’État chargé des relations avec le Parlement. Il ne doit pas y avoir d’opposants « idéologiques » à la loi famille, martèle-t-il. Cette loi, repoussée il y a peu grâce à une belle résistance de l’Entente parlementaire pour la famille, va donc revenir la semaine prochaine, à toute vitesse, devant des députés visiblement désarmés.
Seulement cette fois, plus de faux-semblants. Tellement persuadé de sa victoire, le secrétaire d’État ne cherche plus à prouver l’utilité de sa loi.
Peu importe les milliers de courriers que des pères et des mères alarmés ont adressé à leur député. Peu importe les doutes de nombreuses associations de parents. L’important est d’avancer dans la création de la société nouvelle ; toujours plus vite ; toujours plus loin. La première étape sera donc celle de la création du statut de beau-parent.