Les conséquences de la mort des trois Israéliens enlevés 12 juin dernier en Cisjordanie et d’un jeune Palestinien pourraient être dramatiques et plonger le Proche-Orient dans un nouveau cycle de violences. Sur les réseaux sociaux israéliens déjà, une expression de haine anti-arabe prend de l’ampleur.
Une spirale de vengeance menace d’embraser Israël et les Territoires palestiniens, après les meurtres de trois jeunes juifs et d’un jeune Palestinien. Depuis quelques jours, sur les réseaux sociaux israéliens, cyber-activistes, anonymes ou encore des soldats incitent à la haine anti-arabe. Plusieurs photos sont publiées sur Twitter ou Facebook, avec un seul mot d’ordre : « Vengeance ! » écrit sur des pancartes.
La découverte lundi 30 juin des corps des trois étudiants juifs assassinés en Cisjordanie est vécue comme un traumatisme national en Israël. Depuis, une campagne a vu le jour sur une même page Facebook intitulée « le peuple d’Israël réclame vengeance ». Elle a accueilli près de 35 000 soutiens jusqu’à sa disparition mercredi soir. Cette même page, réouverte jeudi, montre de nombreux clichés de soldats, le visage masqué, réclamant la loi du talion au nom de leur unité, la plupart opérant en Cisjordanie occupée.