En l’espace de quelques semaines, des événements de première importance concernant l’avenir des États européens sont tombés en rafales. L’annonce par le gouvernement régional catalan de l’organisation d’un référendum, pour le 9 novembre 2014, portant sur la création d’un État catalan et sur son indépendance a créé une onde de choc dans toute l’Espagne.
Immédiatement, le gouvernement espagnol a fait savoir qu’il était hors de question d’organiser un référendum tandis que la Generalidad de Catalogne maintenait sa décision. Un bras de fer entre Madrid et Barcelone s’instaure et la tension monte. N’oublions pas que la guerre civile espagnole a éclaté en raison, entre autres, des velléités d’indépendance de la Catalogne dans les années 1930 avec la volonté de promouvoir une République fédérale ibérique.
Outre le cas catalan, l’Ecosse s’est lancée dans un référendum prévu pour le 18 septembre 2014 avec l’assentiment de Londres. L’initiateur de ce mouvement, Alex Salmond à la tête du SNP (Scottish National Party, membre des Verts/ALE au Parlement européen), a présenté fin novembre un livre blanc pour l’indépendance de l’Ecosse (Scotland’s future) qui, fort de 670 pages, énumère tous les avantages de rompre les ponts avec Londres tout en promettant – si le oui l’emporte – le maintien de la Livre Sterling et de la reine d’Angleterre.
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