Les funérailles rasoir du pape à Rome ont heureusement offert au monde entier une petite saynète diplomatique croustillante, devant les caméras, ce 26 avril 2025.
On y voit Macron approcher le duo Trump-Zelensky, échanger quelque chose, puis les deux derniers discuter ensemble, la troisième chaise – prévue pour Macron ? – ayant été retirée. Aussitôt, c’est la guerre sur X. Philippot rentre dans le chou direct :
#Macron au #Vatican a voulu s’incruster, il avait même fait mettre 3 chaises…
Et il se fait dégager !
Voyez ça
Cet homme est désespérant ! pic.twitter.com/gsVqLU3LTy
— Florian Philippot (@f_philippot) April 26, 2025
AuBonTouite surenchérit :
« Remarque, ça valait le coup de faire ça pour qu’on le voie se prendre un énorme vent en mondovision. Ça, en 10 secondes, ça détruit, 10 ans de « travail » de BFMTV. Je trouve ça assez jouissif… »
Mais un certain Philippe Herbel, auréolé d’un « covid grave » et d’un pied en mauvais état, intervient avec délicatesse :
« Personne n’y voit ça à part des cinglés comme vous. »
La version officielle de France Info, le média de l’Élysée, est plus acceptable pour notre président :
Sur un autre cliché, les deux hommes sont debout dans la basilique Saint-Pierre en compagnie de deux autres principaux alliés de l’Ukraine, Emmanuel Macron et Keir Starmer. « Je confirme qu’il y a bien eu un échange du président avec M. Trump, M. Zelensky et M. Starmer et qu’il a été positif, » a précisé un conseiller de l’Élysée. Une deuxième réunion entre les présidents français et ukrainiens a eu lieu après les funérailles du pape.
L’analyse des images ne donnera rien car il y a une coupe. Ensuite, pro et anti-Macron se chicorent. Naturellement, le faux président de l’Ukraine a été mèmisé en tapeur de pognon :

Dans cette affaire, au-delà de la troisième chaise, Macron pèse peu dans les négociations entre Poutine et Trump. Zelensky bloque sur la Crimée, il veut revenir dix ans en arrière, et récupérer le Donbass russe. La question est : jusqu’où remonter ? En 1924, Staline crée l’Ukraine, et en 1954, Khrouchtchev lui donne la Crimée, histoire de déstaliniser un peu les relations. Jusqu’où détricoter ?
Macron dispose d’un seul levier, un pouvoir de nuisance, celui d’accorder la couverture nucléaire à la Pologne, et éventuellement à l’Allemagne de Merz, redevenue très agressive. Mais cette proposition fait peser une menace (presque) directe sur la Russie. Lavrov et Poutine ont prévenu : pas un soldat européen sur le sol ukrainien. Stratpol écrit :
Peer de Jong, colonel de marine, aide de camp des présidents français François Mitterrand et Jacques Chirac, cofondateur de l’ESSD, a partagé sa vision de la fin de la confrontation militaire en Ukraine.
L’Europe oppose tout sauf un front uni à Poutine, et même à Trump. Les Polonais se fournissent en armement américain depuis toujours (la peur historique du Rouge), en plus avec l’argent des Européens, et les Belges viennent de s’acheter du F-35, pas du Rafale. Meloni furète du côté de Trump, toute guillerette de prendre la tête symbolique d’une UE à la dérive. Le couple franco-allemand n’existe plus, s’il a jamais existé. Alors Macron se rapproche de Starmer, mais ce dernier vient de se faire choper par CCTV avec un monsieur, et il paraît que les images non diffusées sont torrides...
SE HACE PÚBLICA LA GRABACIÓN DE LA CÁMARA DE SEGURIDAD EN UNA OFICINA DEL PARLAMENTO BRITÁNICO EN LA QUE SE VE AL ACTUAL PRIMER MINISTRO, STARMER, BESANDO HOMOSEXUALMENTE A UN LORD.
Su mujer ya le ha pedido los papeles del divorcio. pic.twitter.com/TfhCRYdgJz
— Javier (@javierellob0) April 21, 2025
Le couple franco-britannique, qui parle d’envoyer des dizaines de milliers d’hommes pour garantir la paix en Ukraine, crie de ce fait dans le vide. Et on n’a même pas parlé de la situation de Macron à l’intérieur... Ce président honni n’a plus beaucoup d’appuis en France, même Attali ne lui sert plus à rien.
Et si le président Trump était un agent chinois ? pic.twitter.com/BLK46hvidu
— Jacques Attali (@jattali) April 23, 2025
Nous, Français, sommes sortis de l’histoire, de l’échiquier mondial. Nous sommes du mauvais côté de l’échiquier, du côté des pièces même pas légères (ne parlons pas des pièces lourdes) : des pions perdus.