Devant ce discours bouleversant de Salomé, la journaliste qui travaille – ne riez pas – sur le réchauffement climatique et qui cite Hannah Arendt, nous avons fondu en larmes, puis nous nous sommes posé trois questions. La gauchophobie est-elle encore autorisée ? Et la connophobie ? La démagophobie ?
Les Cucul d’or
« Merci à celles et ceux qui refusent de penser que le racisme, l’antisémitisme, le sexisme, l’homophobie, la transphobie, ou toute autre forme de discrimination, sont des opinions comme les autres. […] Ce n’est pas pour rien que Musk et Trump s’attaquent à l’information vérifiée [Par toi, NDLR ?]. Ils ont conscience que le savoir est un pouvoir. Dans ce contexte, rester lucide, s’informer et informer autour de soi, c’est déjà, d’une certaine manière, résister. »
C'est tellement gênant pic.twitter.com/wkArsWYVDD
— Toad vous épie (@ToadVousEpie) February 5, 2025
Honnêtement, nous avons cru presque tout du long que les « Q d’or » étaient non pas la reprise des Quenelles de Dieudonné, mais des Cul d’or de l’émission Quotidien, qui parle tout le temps de cul. Dans cette émission, celui qui s’est tapé Mazarine Pingeot nous explique que le sexe « intéresse tout le monde ». Malheureusement, il a le visage de Maïa Mazaurette, qui s’autoproclame « sexperte ».
Mazaurette en tenue d’homme-grenouille de la Seine avec ses yeux explosés qui nous parle de « recherche du plaisir », c’est comme BHL qui vanterait la culture palestinienne bimillénaire.
Yann Barthès a confié à des féministes et des homos des chroniques de fion, et Alison Wheeler, qui est une ex-chroniqueuse de Q, le rappelle dans cette interview complaisante (elle coche toutes les cases pour la paire Demorand-Glucksmann).
Alison, qui a fait son succès sur le cul, se lance aujourd’hui dans le stand-up. Prise au dépourvu par l’arrivée inopinée d’un chroniqueur racisé de Quotidien (relire Weininger à propos des femmes, des Noirs et des juifs) sur sa scène à Nantes, ville gauchiste justement envahie de migrants (justice divine), la rouquine a du mal à improviser, et encore plus à faire rire. Heureusement, il y a une drôlerie de Paul Mirabelle, l’humoriste d’un seul sketch...
C’est vraiment beau, toute cette consanguinité sexuelle et communautaire, ça rappelle la Familia grande de la bande à Duhamel, l’oligarque violeur d’enfant.
La télé fabrique des humoristes à la pelle, et plus il y en a, plus ils sont formatés, moins ils sont drôles. On dirait que le gâteau de l’humour est fini, dans le sens de limité.
La lutte contre des discriminations imaginaires (on ne retrouve jamais la vraie discrimination, celle des riches contre les pauvres) ne semble pas le meilleur moyen d’arriver à la fameuse égalité, sauf si cette dernière dissimule le putsch des minorités contre la majorité...