La Russie et le Qatar n’ont pas toujours entretenu les meilleures relations du monde, notamment à cause de la Tchétchénie. Au début des années 2000, Moscou s’était vu refuser par Doha une demande d’extradition visant Zelimkhan Iandarbiev, lequel était alors accusé de financer des groupes armées tchétchènes liés à al-Qaïda et d’avoir été l’un des organisateurs d’une prise d’otages dans un théâtre de la capitale russe en octobre 2002 (129 tués).
Mais Zelimkhan Iandarbiev ne profita pas de son exil à Doha… En février 2004, une bombe placée dans son véhicule lui fut fatale. Évidemment, les services russes (SVR et GRU) furent accusés d’avoir commis cet assassinat, qui sera, plus tard, à l’origine de la première loi anti-terroriste adoptée par l’émirat.
En tout cas, deux suspects de nationalité russe, appartenant effectivement au GRU, furent interpellés et jugés à Doha pour assassinat et trafic d’armes. Condamnés à la prison à vie (après avoir subi, selon Moscou, des actes de tortures), les deux hommes furent condamnés à la prison à vie, avant d’être finalement transférés en Russie pour y accomplir leur peine. Depuis, ils n’ont plus laissé aucune trace…
Plus récemment, la question syrienne donna lieu à de nouvelles tensions entre les deux pays en raison de l’aide apportée par le Qatar à des groupes rebelles syriens et du soutien de la Russie à Bachar al-Assad. En 2012, des propos musclés aurait même été tenus par l’ambassadeur russe auprès de l’ONU à l’endroit de son homologue qatari. Ce qui fut toutefois démenti par la suite.
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