Dans un communiqué émanant du ministère des Affaires étrangères de la Fédération de Russie, la diplomatie russe a dénoncé le rôle néfaste des Occidentaux dans les troubles en Ukraine :
« Ce qui se produit actuellement est le résultat direct de la politique de complaisance des hommes politiques occidentaux et des structures européennes qui, depuis le début de la crise, ferment les yeux sur les actes agressifs des forces radicales en Ukraine, encourageant de fait l’escalade et les provocations envers le pouvoir légal. Nous appelons de nouveau l’opposition ukrainienne à renoncer aux menaces et aux ultimatums et à entamer un dialogue avec le pouvoir afin de permettre au pays de sortir d’une crise profonde. »
Les manifestations de janvier à Kiev ont fait 4 morts et plus de 500 blessés. La situation s’était calmée depuis, mais les heurts ont repris aujourd’hui devant le bâtiment du Parlement et dans divers points du centre-ville.
Le siège du parti du président ukrainien Viktor Ianoukovitch (Le Parti des régions, Partiya regioniv) a été attaqué à coups de cocktails molotov et occupé par des émeutiers, qui l’ont incendié.
La police anti-émeute a été déployée dans les rues et les affrontements ont fait plusieurs victimes parmi les manifestants.
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