Selon un média algérien, Al Khabar, la Russie aurait produit, lors de la réunion en urgence du Conseil de Sécurité portant sur le massacre d’Al Ghouta, des images satellites montrant que 2 missiles chimiques auraient été tirés depuis une position rebelle.
Selon Al Khabar, citant une source diplomatique syrienne de haut niveau, la présentation par la délégation russe de ces images appuyant la version défendue par la Syrie expliquerait le rapport du Conseil, indiquant vouloir « découvrir la vérité sur l’accusation du régime syrien qu’il aurait utilisé les armes chimiques sur la campagne de Damas, et nous accueillons la décision de l’Organisation des Nations Unies pour enquêter sur cette affaire », la délégation italienne déclarant elle « la délégation syrienne a présenté une vision qui mérite que l’on s’attarde dessus ».
La France elle même aurait donné l’impression de prendre ses distances avec les rebelles, faisant porter la responsabilité intégrale des rapports qu’elle présentait sur la coalition de l’opposition.
Le diplomate aurait également indiqué que ce serait la Russie qui aurait exigé la tenue d’une enquête, et que les images satellites américaines seraient concordantes avec celles fournis par les Russes.
Elle a enfin indiqué, en réponse à l’évidente question « pourquoi les rebelles auraient ainsi agi » que le but était d’exploiter la présence de la commission d’enquête de l’ONU que Bashar el Assad vient d’accepter de recevoir en Syrie.
Rappelons que nous apprenions hier que des rebelles avaient été arrêtés à la frontière turque en possession de 2 kg de gaz Sarin, démontrant ainsi à minima qu’aucun des camps en présence n’hésitait à verser dans le pire dans le conflit qui déchire la Syrie depuis plus de deux ans.