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La Première dame Brigitte Macron lance son offensive contre le harcèlement scolaire

 

On dit que les Premières dames ne servent à rien, qu’elles ne sont que des potiches ; c’est faux : Brigitte, à l’instar de Bernadette qui s’occupait des enfants malades à coups de pièces jaunes, a décidé de lutter contre le harcèlement scolaire, qui pousse de plus en plus de jeunes au suicide.

 

La mère de Lindsay, l’ado qui s’est donnée la mort à 13 ans, s’est vu proposer par Brigitte de devenir « ambassadrice du harcèlement » dans les écoles. Sur le modèle des survivants des camps qui viennent expliquer aux collégiens et lycéens à bien distinguer le camp du bien du camp du mal [1].

 

 

Brigitte peut dire merci à Hanouna, qui s’est empressé de médiatiser l’opération Lindsay : la Première dame va donc surfer sur cette émotion nationale, les élèves harceleurs symbolisant l’Ennemi, le Mal, à l’image des violeurs ou assassins d’enfants.
Tout le monde ou presque est d’accord pour punir les harceleurs et les pédocriminels. Ces cibles, qui permettent de scotcher la colère populaire, sont des cibles non politiques. Les esprits retors y verraient un combat qui arrange le pouvoir, dans l’esprit d’une violence bas-bas qui évite une violente bas-haut.

 

 

Le harcèlement scolaire, on va pas se mentir, a toujours existé. Mais deux facteurs ont changé et durci la donne : les réseaux sociaux (RS) et la crise des valeurs. Mai 68 a déconstruit la morale chrétienne et l’héroïsme grec. Les nouvelles « valeurs » qui ont remplacé ces anciennes, qualifiées de rétrogrades par les autorités néolibérales, sont l’individualisme et le matérialisme, soit la destruction de toute fraternité, et au bout de tout collectif, qu’il soit couple, famille ou nation.

La brillante Marie-Estelle (désormais séparée de la girouette Blachier) le dit mieux que nous :

 

 

Les enfants harceleurs ne font qu’appliquer les schémas dominants de la socio-culture : concurrence interindividuelle exacerbée, éradication des plus faibles, sur le modèle des jeux vidéos ultraviolents et de la télé-réalité éliminatoire, dans laquelle le plus salaud, le plus tordu, le plus vicelard finit par gagner, c’est-à-dire trôner au-dessus d’une montagne de cadavres.
Les autres ? Des zombies – comprendre les Untermenschen – à exterminer ! Si ça c’est pas du vrai nazisme...

L’école publique franc-maçonne n’est donc pas seulement une fabrique du crétin, mais aussi du salaud.

L’engagement de la Première dame ne plaît pas à tout le monde, il y a toujours des mécontents. C’est très français de critiquer les gens d’en haut qui s’occupent des malheurs des gens d’en bas.

« Brigitte Macron propose à la mère de Lindsay de devenir ambassadrice d’une entité contre le harcèlement. Ceci n’est pas une récupération. C’est le prolongement d’une opération psychologique : l’impuissance et la résignation apprises à l’échelle d’un peuple en constant état de sidération face à la violence qui l’émascule. » (Le Parrhésiaste)

Certains ont même été plus loin dans leur critique.

« Une enseignante mariée de 39 ans qui a séduit son élève de 14 ans se présente, des années plus tard, en championne à la lutte contre le harcèlement scolaire. Je crois que cette personne devrait rester loin des écoles. Très loin. » (L’Observateur Q2)

Notes

[1] Le mal, c’est les nazis, pour ceux qui seraient pas au jus.

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65 Commentaires

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  • La chute est vraiment très bonne, pas sur que ce soit la personne adéquate pour aller sur le terrain de l’enseignement. Cela pourrait faire ressortir des vieux dossiers.

     

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  • S’il faut chercher un responsable, je regarderais plutôt (comme d’autres commentateurs) du côté de la mère.

    C’est un problème dont on parle peu, et pourtant très préoccupant, tous ces enfants qui sont entre les mains de mères célibataires, avec l’approbation et les encouragements de l’État. Rien de bon ne peut en sortir, et d’ailleurs rien de bon n’en sort.

    L’allocation « mère isolée » devrait être remplacée par l’allocation « parents mariés et non séparés ».

     

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    • Allez au bout du raisonnement ! La mère est remariée, mais le vrai père il est où ? Quid de sa "responsabilité" de parent ?! L’un comme l’autre avait le devoir de protéger son enfant quitte à le déscolariser ou le changer d’école, changer son numéro de portable ou même déménager à terme ! Tout faire pour son enfant c’est ça aimer son gosse et en être responsable...

       
    • à VÉRITÉ
      D’un côté comme l’autre, le tort est partagé. Cependant, dans le cas ou la garde est automatiquement laissée à la mère ou dans celui où elle tombe enceinte après avoir couché à droite à gauche (la clé de la sexualité est entre les mains des femmes et que personne ne vienne dire le contraire), la finalité est que les enfants élevés dans les foyers où il n’y a pas d’autorité paternelle donnent statistiquement le plus gros des chiffres de criminalité.

      Quant à responsabiliser la mère de la situation, dans les sociétés « arriérées » où les femmes sont tenues par une discipline sociale, ce genre de problèmes n’est pas endémique. Au final, c’est le résultat du laxisme du système quant à certaines questions.

       
    • @verite Son père est mort et la petite le précise dans son mot d’adieu. Avant de sortir les tirades accusatoires surfaites, commencez par simplement lire le sujet, imbécile ...

       
  • #3192150

    C’est une fiction tiktok.
    La petite est comme une version photoshoppée/rajeunie au logiciel de la maman, toute pimpante.
    Un deuil de ce type vous colle des cernes, des yeux tristes, des blêmeurs, des joues creuses. On ne dort plus, on vit sous calmant. On éprouve une colère rentrée, on se sent coupable.
    La petite écrit trop bien et dit exactement ce qu’un scénariste imaginerait dans ce cas cliché de la gamine qui fait des vidéos et se retrouve harcelée. Ce qu’elle dit n’offre aucune précision. Tout reste nébuleux. Les vivants étaient méchants, c’était des filles, elles seront bien contentes mais je m’en fiche. Elle a l’air très contente et équilibrée et sait déjà à treize ans se présenter bien maquillée et filtrer ses apparitions. Avec un visage comme celui de cette fillette virtuelle, on n’est pas en train de se suicider. D’ailleurs comment a-t-elle fait ? Même des adultes ont du mal à mourir et ne pas se rater.
    Quand on va mourir, on dénonce. Parfois une larme tombe sur le papier où on ne fait pas trop attention à son orthographe. On dit sa douleur avec des mots simples, personnels, On s’adresse à sa maman chérie, on crie au secours car tout ce qu’on veut, c’est dormir.
    Les fictions américaines avec création de faits-divers gagnet le pays.
    Il faut bien masquer une sorte de défaite oxydentaire

     

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  • Il suffit de virer les mineurs (ou moins de 15/16ans)
    des réseaux associaux.

    Depuis quand les enfants participent au débat social ?
    Déjà t’apprend, tu lis, et après éventuellement, tu prend pars.

     

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  • Le harcèlement dans les écoles a toujours existé. Il y avait toujours une bonne raison pour enquiquiner autrui, après on était peut être moins sur les nerfs que maintenant. En arrivant à 14 ans à Marseille en provenance de Paris, en 1972, j’ai connu une période de grande solitude rythmée de harcèlement manifeste des élèves et des profs, je me suis fabriqué un instrument contondant très en vogue à l’époque et l’affaire de harcèlement s’est calmée d’elle même, sans que je fasse usage de mon engin , suffisait de le montrer....Les profs se sont calmés d’eux même avec le temps ils ont oublié que j’étais le parisien.... ;

     

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  • Les pédomanes en sauveurs. Kali Yuga.

     

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  • #3192200

    Lindsay est une martyre, paix à son âme. Son décès est imputable à la non éducation (hymne à la toute puissance) transmise par les parents de ses harceleuses.

     

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  • Utiliser l’expression : "Première Dame", c’est cautionner un genre pourtant controversé. Alors dans le doute, tout en étant circonspect, mais sans verser dans l’ordurier, je dirais : "Le Premier Conjoint" Ou pour faire "woke" : Conjoint number one" En plus, cela respecte la neutralité. Merveilleuse langue française, comme je t’aime.

     

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  • #3192747
    Le 11 juin 2023 à 13:35 par Palm Beach Post : "Cult !"
    La Première dame Brigitte Macron lance son offensive contre le harcèlement (...)

    quel parcours scolaire elle a brigitte ?

    la vérité, hein, pas les mensonges...

    ah ! oui : prof de français à emmanuel macron

    garde la pêche

     

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  • Comme pour les femmes harcelées dans la rue et transports en commun, posons nous la question qui fâche :
    Quel est, le plus souvent (Pas toujours, bon..), le profil ethnique des agresseurs ?

     

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    • Ethniciser les faits divers est d’une facilité façon café du commerce. On peut rétorquer que les affaires de mœurs sont un atavisme indigène.. comme quoi..
      Bref, plutôt que de réagir aux incivilités, sortir de notre individualisme chronique et enfin se réapproprier un contrôle social qui nous est dévolue (plutôt que nous planquer derrière les forces de l’ordre), s’évertuer à mettre au pilori les uns et les autres n’aide pas à résoudre les problèmes auxquelles nous sommes confrontés comme victimes ou témoins.

       
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