La marchandise, comme sa consommation font l’objet de critiques véhémentes, la marchandise est accusée de faire le malheur du monde, pourtant la marchandise est intimement liée à notre société et nos « allant de soi », elle est intégrante à notre Etre.
Le dictionnaire historique de la langue française définit la marchandise par : « ce qui est meuble et objet de commerce » mot apparu au 12 ème siècle à l’origine du capitalisme. Pour Karl Marx une marchandise n’est objectivée que consommée. On peut dire aujourd’hui qu’une marchandise est un objet de commerce à consommer, ou un objet consommable, commercialisé. On voit qu’il y une étroite relation entre le consommable et la marchandise.
L’objet, artefact est devenu ontologique, l’Etre ne peut exister sans ces objets nécessaires à sa survie. Chacun des individus étant incapable de créer par lui même tous les objets même élémentaires lui permettant d’exister, l’échange, la prédation, l’achat et la consommation des objets nécessaires est devenu une extension de l’Etre.
Il est possible, pour illustrer ce propos par une expérience qui mettrait un homme nu dans une forêt si profonde qu’il ne pourrait en sortir, même si cette forêt était giboyeuse, notre homme mettrait peu de temps à mourir. Par contre convenablement habillé, pourvu de vivres, d’un fusil de chasse, d’une tente et de quelques outils il aurait des chances de survivre, à cet effet et avant cette aventure il eu fallu qu’il passe dans divers magasins et boutiques afin de s’équiper. On voit que par extension la boutique et le magasin deviennent également ontologiques.
Descartes avait tort en définissant l’homme par le « cogito », « je pense donc je suis », il faudrait plutôt dire, "je consomme donc je suis".
Si des objets sont nécessaires à l’humain pour survivre, ces objets n’ont pas tous et toujours été des marchandises il a existé dans l’histoire à côté de la marchandise d’autres moyens que l’achat pour se procurer les objets nécessaires à la vie, voir à la survie. Ces autres moyens étaient : la fabrication par soi même des dits objets ou la contrainte d’autres humains pour les fabriquer.
Dans les sociétés antiques la production d’objets étaient le plus souvent assurée par des esclaves attachés à un domaine, les domaines antiques étaient autarciques et assuraient eux même la fabrication des outils, des armes et des vêtements par des esclaves spécialisés. Les sociétés esclavagistes étaient peu marchandes car nul n’était besoin d’acheter ce qui était produit dans le domaine, la monnaie circulait faiblement.
Au 10 ème siècle, la société antique s’effondre en Europe occidentale, les pouvoirs centraux s’évanouissent et les grands domaines ne peuvent plus être défendus contre les envahisseurs Vikings, Sarrasins et Magyars. La société féodale succède à la société antique, le mode de production esclavagiste disparaît peu à peu.
La société féodale présente des caractéristiques de mutations sociétales profondes en regard de la société précédente esclavagiste. Face au danger permanent local, les coalitions d’individus deviennent plus restreintes et plus solidaires, les hommes se regroupent en villages serrés autour d’un château ou derrière les murs d’une ville. La multiplication quasi à l’infini des pouvoirs et le resserrement des populations favorise les expériences et les initiatives. Les artisans quittent en premier les domaines et s’installent dans les villes qui deviennent des centres de production.
Les seigneurs guerriers sont contraints d’acheter leur armement à des forgerons spécialisés vivant en ville, la construction de leurs châteaux devenant de pierre et de plus en plus sophistiqués doit faire appel à des ingénieurs, artisans et ouvriers spécialisés demeurant en ville, leur vêture complexe ne peut plus être produite dans leur gynécée comme auparavant. Les seigneurs ont besoin d’argent pour acheter tous ces produits nécessaires à leur état, le paiement en nature n’a plus d’intérêt, il faut des capitaux à l’entreprise seigneuriale. Les produits non marchands tendent à disparaître entre le 11 ème siècle et le 13 ème siècle, tout devient vendable et achetable, fermes comme terres domaniales et châteaux. Le seigneur devient un chef d’entreprise, il peut s’enrichir ou faire faillite et vendre son domaine y compris à un riche bourgeois citadin.
Entre le 10 ème et le 13 ème siècle, le mode de production passe d’esclavagiste à marchand, la société devient marchande Une nouvelle catégorie d’individu apparaît alors le marchand devenant capitaliste.
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Dans les villes, la production manufacturière s’organise radicalement en métier juré puis les marchands vont se mêler au processus de production.
Auparavant marchands et artisans se distinguaient, le marchand était un voyageur, un « pied poudreux ». En même temps que l’artisanat citadin émancipé des domaines s’organise en métier, les marchands commencent à directement intervenir dans le processus de production.
Dans la fabrication des draps notamment les marchands n’achètent plus de produits finis consommables, mais des produits semi finis, qu’ils vont transmettre d’ateliers spécialisés dans une tâche en ateliers spécialisés dans d’autres tâches. Ainsi la production en se spécialisant, se parcellise, puisque à chaque tâche le marchand intervient. Chaque tâche parcellisée démontre ainsi un coût : la valeur non seulement des marchandises mais également des tâches dans cette marchandise qui se révèle et avec le rendement. Afin d’améliorer ce rendement, dans chacun des ateliers des tentatives de mécanisation vont être introduites.
L’industrie entre en jeux et avec les techniques financières. Dans cette ascension de la société marchande puis rapidement capitalistes deux notions font radicalement évoluer les mentalités occidentales jusqu’à en forger les « allant de soi » : la qualité avec sa norme et le temps de production.
Ces deux notions sont nécessaires à l’évaluation du prix payé de la tâche effectuée sans qu’il ne puisse y avoir de contestation.
La qualité d’abord et avec le respect de normes, qui étaient régulièrement contrôlées par les inspecteurs des organisations de métiers, les contrevenants devaient payer de lourdes amendes voir d’être banni du métier ou de la ville.
Le temps de travail ensuite qui devait être incontestable entre patrons et ouvriers pour le paiement des salaires. La recherche de la mesure d’un temps incontestable aboutit au début du 14 ème siècle à une invention magistrale, l’horloge et avec le respect du temps.
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Toutes ces innovations ne plaisent pas à l’église.
La marchandise et la consommation ont toujours été l’objet de critiques morales.
Avec la mesure du temps qui n’appartient qu’a Dieu et le bénéfice réalisé sur ce temps divin, les marchands sont vites très mal considérés dans la société médiévale.
D’abord ils dérogent à l’ordre établi, la société idéale autour de l’An Mil s’organise selon trois ordres : les gens de prière (oratores), les gens de guerre (bellatores) et ceux qui cultivent la terre (laboratores). La place des marchands n’est pas prévue. Les marchands et la marchandise, ne cessent à partir de cette époque de s’introduire dans le corps social et ce dans une partie des bras de fer idéologique et politique permanente avec l’ordre établi. Cette partie de bras de fer dont la description prendrait une thèse universitaire connaîtra des avancées spectaculaires à partir du 12 ème siècle et des recules. Finalement les bourgeois finiront par vaincre l’ordre ancien et instituer la société ou nous vivons.
Il est rapidement possible de spécifier quelques étapes dans cette bataille idéologique qui oppose les marchands à l’ordre antique.
Avant le 12 ème siècle le travail dit « mécanique » est d’abord méprisé, celui-ci est considéré comme le châtiment divin du pécher originel. Alors travailler pour s’enrichir est un grave pécher.
« À vous maintenant, riches ! Pleurez et gémissez, à cause des malheurs qui viendront sur vous. Vos richesses sont pourries, et vos vêtements sont rongés par les teignes. Votre or et votre argent sont rouillés ; et leur rouille s’élèvera en témoignage contre vous, et dévorera vos chairs comme un feu. Vous avez amassé des trésors dans les derniers jours ! Voici, le salaire des ouvriers qui ont moissonné vos champs, et dont vous les avez frustrés, crie, et les cris des moissonneurs sont parvenus jusqu’aux oreilles du Seigneur des armées ».Jacques 5 1-4.
Pourtant marchands et métiers s’organisent en association religieuses sous l’égide d’un Saint Patron, ils organisent des processions, donnent à l’église et aux pauvres.
La réplique, au début du 13 ème siècle, Giovanni di Pietro Bernardone dit plus tard San Francesco d’Assisi, fils d’un riche marchand et marchand lui même, afin de racheter ses pêchés crée le premier ordre mendiant les Franciscains, cet ordre est là pour fustiger les riches marchands et le travail « mécanique »
Pourtant un autre ordre s’était établis au 12 ème siècle faisant du travail manuel une vertu, c’est l’ordre des cisterciens, cette ordre va prospérer sur la production de marchandises et organiser les premières usines mécanisées en utilisant la force hydraulique.
L’église catholique est hésitante concernant la marchandise dont la production et les techniques bancaires afférentes dérogent aux principes christiques. Ce balancement produit un premier compromis. Entre enfer et paradis un lieu d’attente est inventé justement pour les marchands, le purgatoire afin qu’ils puissent se racheter.
Au 13 ème siècle, celui du boum économique, l’église hésitante, finalement accepte de mauvaise grace le capitalisme naissant.
Ce ne sera pas le cas de l’église orthodoxe qui refusera toujours de placer des horloges sur ses églises.
Au 16 ème siècle, les églises réformées luthériennes allemandes et calvinistes suisses, vont faire de l’enrichissement par le travail une valeur chrétienne, libérant ainsi sans contraintes idéologiques les forces productives.
A partir du 13 ème siècle la société marchande s’impose en Europe occidentale et va marquer durablement notre société d’un certain nombre de valeurs nouvelles qui ont façonnées nos actuels « allant de soi »
1- L’altérité :
Le marchand n’appartient à personne qu’à lui même, sa richesse n’est due qu’a son travail.
2- Le respect contractuel, le contrat entre dans le champ social
2-1- Le temps, la mesure contractuelle et indiscutable du temps nécessaire au paiement du travail ouvrier et à la détermination de la valeur des marchandises
2-2- La qualité de l’ouvrage, des normes de qualité très sévères doivent être respectées.
2-3- La reproduction à l’identique d’une série normée.
2-4- Le respect du contrat de vente et de la parole donnée
3- La solidarité et le bien commun.
3-1- La sécurité sociale
Les guildes d’artisans organisent la solidarité au sein des métiers. Les accidentés et les malades sont payés ainsi que les veuves en cas d’accident mortel.
3-2- La propriété sociale.
Afin d’accroitre des moyens financiers et de pouvoir investir dans des affaires plus importantes, l’idée vient qu’il est possible d’organiser une société, ou des capitaux seraient mis en commun, l’affaire étant faite, le bénéfice serait partagé au prorata du montant que chacun aurait investi. Ainsi nait la propriété sociale et la société par action.
La société des moulins du Bazacle près de Toulouse fut créée en 1177 dura jusqu’en 1910. Jean Jaurès en fut propriétaire de quelques actions.
http://www.fb-bourse.com/2009/10/le...
3-3- Le bien commun
Les marchands étaient citadins, la marchandise modela l’espace urbain, les marchands revendiquèrent le pouvoir dans les villes industrieuses. Ils obtinrent plus ou moins pacifiquement des franchises (libertés) leur permettant une organisation de certaines villes en ce qu’ils appelaient des communes, terme toujours existant. Ces communes étaient la mise en commun d’espaces et de biens. Ce « bien commun » médiéval fut le prodrome de l’idée de république.
La fin du moyen ages va stopper l’ascension de la bourgeoisie industrieuse des villes et de leur pouvoir communal. C’est le retour des états centralisés et des pouvoirs despotiques à la « Renaissance ». La manufacture de la marchandise ne connaîtra aucun progrès jusqu’à la deuxième révolution industrielle dans les dernières années du 18 ème siècle.
La prise du pouvoir par les bourgeoisies marchandes et industrielles, en Angleterre et en France libére radicalement les forces productives dès le début du 19 ème siècle en Europe occidentale, en appliquant ce qui avait été expérimenté à partir du 13 ème siècle et perdu à partir du 16 ème siècle.
Au cours du 19 ème siècle, de nouvelles menacent pèsent sur la marchandise
La mécanisation généralisée dans la production de marchandise grace à la machine à vapeur entraine un certain nombre de phénomènes économiques tendanciels, décrits par les premiers économistes, David Ricardo, Adam Smith, puis Karl Marx qui fera une description complètes de ce qui peut affecter économiquement la production en masse de ces marchandises.
La baisse tendancielle de la valeur des marchandises.
La concurrence et en corolaire la recherche pour chaque producteur du moindre coût de fabrication et ainsi du meilleur bénéfice entraîne inexorablement la baisse de la valeur des marchandises.
La baisse tendancielle du taux de profit.
Non seulement la valeur des marchandises baisse mais la valeur des moyens de production à mettre en oeuvre augmente, les machineries, les ingénieurs et techniciens augmentent.
Le taux, valeur des marchandises sur valeur des moyens de production, s’écroule inexorablement.
Il faut de plus en plus de moyens pour produire des marchandises de moins en moins chères.
La production en masse de la marchandise tend donc a diminuer ses coûts de production, et donc diminuer les salaires des producteurs. L’effet de cette mécanique est la paupérisation et en corolaire la chute de consommation et avec l’extinction du capitalisme tel que l’avait prévu Karl Marx, Le capitalisme creusant sa propre tombe.
Pourtant la prévision marxiste de paupérisation des producteurs n’a pas été constaté pourquoi ?
Au cours du 19 ème siècle, des syndicats de défense des ouvriers et des organisations politiques défendant leurs intérêts ont vu le jour. Des combats très durs ont permis aux ouvriers de limiter l’exploitation capitaliste et de limiter le paupérisme, ce faisant ils ont également permis aux producteurs de maintenir et développer leur pouvoir d’achat et de consommation.
Dans la même occasion ils ont créé, par leur capacité d’achat, de nouveaux marchés et ouverts des perspectives à la production industrielle de marchandises.
Les combats syndicaux des ouvriers puis leurs combats politiques permettant la promulgation de lois de protections, comme la journée de 8 h, les congés payés, la sécurité sociale, les salaires minimum. Ce corpus légal a pu maintenir les états occidentaux démocratiques dans l’opulence en évitant un développement sans frein d’un capitalisme creusant sa propre tombe.
En France, l’apogée de cette logique dialectique positive entre forces productives patronales et ouvrières permettant un formidable développement du niveau de vie se situe au cours de ce que l’on a appelé les 30 glorieuses, les années 50, 60, et 70, avec une accélération majeure au cours des années 60. A partir des années 80 cette logique commence a ne plus fonctionner et la paupérisation des producteurs commence à donner raison à la prévision marxiste.
Pourquoi ?
A partir des années 80 le nouvel ordre mondial souhaité par une élite financière anglo-saxonne, possédant les commandes des USA et du Royaume Uni se met en place. Le traité de Maastricht signé en 1992 est le départ de la dérégulation qui commence par l’Europe occidentale. Ce qui est souhaité par cette élite financière est la fin des systèmes légaux d’états souverains imposant aux financiers investisseurs des contraintes sociales, comme des salaires minimum, des protections contre les licenciements abusifs, ou des prélèvements sociaux.
Les garde-fou légaux vont tomber un à un permettant aux investisseurs de trouver les moins-disant salariaux et sociaux afin de gonfler les profits immédiats propres à satisfaire les actionnaires boursiers et faire monter le cours des actions. Le nouvel ordre mondial doit sonner le glas des nations légales.
C’est la ruée vers la Chine et l’extrême orient qui offrent des conditions de fabrication à très bas prix sans lois sociales ni syndicats c’est à dire sans régulation économique mettant un frein à la paupérisation.
La désindustrialisation des pays occidentaux due aux délocalisations s’accélère à partir des années 2000. La paupérisation suit évidemment et s’accélère. En 2008 nombre de travailleurs étasuniens touchés par le chômage ne peuvent plus rembourser les prêts contractés pour l’achat de leur maison, c’est la crise des « subprime », ou l’on s’aperçoit que le monde financier est en grande part assis sur les prêt hypothécaires, les crédits à la consommation et le cours du pétrole.
L’attrait pour l’argent facile a conduit le capitalisme vers les excès du financiarisme délaissant ainsi l’investissement productif industriel.
Pourtant l’industrie pourrait repartir grace à ce que Karl Marx appelait la plus-value extra.
Si les marchandises en concurrence perdent inexorablement de la valeur pour ne plus pouvoir être produites qu’en Chine, au moment ou une nouvelle marchandise, innovante est sur le marché, il existe une période hors concurrence.
En effet, une innovation n’est pas, pour un temps, soumise à la baisse tendancielle de sa valeur et sa plus-value est en mesure de procurer un profit supérieur momentanément, c’est ce que Karl Marx appelait la plus-value extra. Cette plus-value supplémentaire hors de toutes concurrence a été longtemps le moteur de l’industrie occidentale et a permis également de procurer aux producteurs occidentaux salaires corrects et protection sociale.
Mais voilà la plus value-extra nécessite de l’innovation perpétuelle et donc des investissements dans la recherche et développement, ce qui n’est pas le cas aujourd’hui puisque la rentabilité purement financière dépasse la rentabilité industrielle et conduit à drainer les capitaux vers le tout spéculatif.
Les asiatiques sont pour l’instant condamnés à produire des marchandises en grand nombre et de faible valeur ne dégageant que de maigres revenus, valeurs de marchandise qu’ils auront largement contribué à faire baisser encore. Mais attention, l’industrie va à l’industrie et le savoir-faire au savoir-faire. Les chinois ne mettrons pas longtemps à trouver le chemin de la plus value extra et le temps n’est pas loin ou les innovations technologiques viendront de Chine.
L’écroulement du château de carte financier pourtant est une bonne nouvelle, les immenses quantités de capitaux cristallisés à Londres ou New York retrouveront t-il le chemin de l’industrie ?
La technologie publique s’essouffle et vieillie
Le monde souffre d’un vieillissement des technologies publiques, non militaires. La conquête spatiale est arrêtée, les fusées russes toujours en exploitation ont été mise au point dans les années 50, la navette spatiale US fut conçue au début des années 70, les vols commerciaux supersoniques ont été suspendus, le principe des automobiles à moteur à explosion date de la fin du 19 ème siècle, et le principe des rails de chemin de fer sur lesquelles roulent les TGV datent de la fin du 18 ème siècle, l’invention du moteur électrique fonctionnant par attraction magnétique date du milieu du 19 ème siècle et le moteur à réaction qui propulse les avions de ligne date des années 40.
Les aérotrains de Jean Bertin ont été stoppé par le lobby de l’acier et du rail à la fin des années 70.
Le train MagLev à lévitation magnétique ne roule que sur quelques kilomètres entre Shanghai et son aéroport.
Il y a peu de renouvellement dans l’usage des technologies. Une vie d’homme à la fin du 20 ème siècle aura vu beaucoup moins de bouleversements technologiques que celle vécue à la fin du 19 ème et au début du 20 ème siècle.
Si les principes de technologies publiques, c’est à dire utilisés journellement par l’homme dans sa vie courante n’ont pas beaucoup évolués depuis le début du 20 ème siècle, il n’en est pas de même des technologies militaires, ou des technologies que l’on pourrait qualifier d’être en déshérence.
Il y existe une importante quantité de principes technologiques ou de technologies non utilisées faute de volonté et de capitaux, là se trouve la possibilité de régénérescence de notre monde et de nos valeurs sociales mais avant mettons en faillite la finance parasite et apatride, rétablissons les nations et leur corpus légaux, remettons une véritable régulation économique par la loi, remettons à l’ordre du jour l’intérêt général républicain et la marchandise poura continuer à faire avancer la société.