Au second semestre 2013, les autorités françaises ont découvert Twitter. C’est ce que l’on pourrait penser lorsqu’on se penche sur les statistiques publiées, jeudi 6 février, par le réseau social.
Au premier semestre de l’année 2013, les autorités françaises ont déposé seulement trois demandes de suppression de contenu auprès de Twitter. Au second semestre, ce chiffre est multiplié par 100 : entre le 1er juillet et le 31 décembre 2013, les autorités se sont tournées 306 fois vers Twitter, visant un total de 146 comptes.
La France compte pour 87 % des demandes
Tout aussi surprenant, les demandes de suppression de contenu émanant des autorités administratives françaises représentent 87 % du nombre total de requêtes similaires dans le monde. C’est donc essentiellement à la France que l’on doit le rebond du nombre mondial de demandes de retrait, de 60 au premier semestre à 365 au second.
Le réseau social précise sur son site que « plus de 300 demandes » émanent d’une « association nationale » et concernent des contenus « illégaux et discriminatoires ».
Ce chiffre s’explique-t-il par le rapprochement opéré à la fin de l’été 2013 entre l’Union des étudiants juifs de France (UEJF) et le réseau social ?
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Voir aussi, sur E&R :
« L’UEJF fait plier Twitter »
« Liberté d’expression : Manuel Valls s’attaque à Twitter »