Avoir une Bête Immonde, pour un régime, ça présente un énorme avantage : ça permet d’obtenir un brevet de vertu à très bon compte. Car l’inverse de la Bête Immonde, c’est l’Homme Ravissant.
Or, quand on écoute les paroles de Hollande et de Valls (le gentil et le méchant, le gentil flic et le méchant flic, le bon goy sioniste et le méchant goy sioniste), pour ne prendre que ces deux-là, comme symboles du régime actuel, ce qu’ils sont véritablement, on ne ressent pas un grand ravissement.
Tenus en laisse par leur Seigneur et Maître américano-sioniste, nos deux zozos ne peuvent pas vraiment faire mieux. Ils essayent avec un sens du tragique et du ridicule entremêlés de faire coïncider la démocratie française avec les oukazes venus de Washington et Tel-Aviv. C’est difficile, voyant, et perdu d’avance. Du coup, ils abaissent la fonction, président ou Premier ministre, c’est kif-kif bourricot, ils détournent les gens de la politique, et donnent envie de voter pour une autre paire de vendus, ceux du camp d’en face, qui à l’étude se révèle être le même, entretenant le mouvement perpétuel de l’alternance stérile.
En attendant la révolution, rions avec Dieudonné :