Immeubles réquisitionnés, squats, campements de bric et de broc… Combien d’exilés tunisiens errent aujourd’hui dans les rues de la capitale, alors que l’ONG France Terre d’asile a réclamé hier une aide au retour spécifique pour eux ? Cinq cents, estiment certains, beaucoup plus selon d’autres.
En quelques semaines, le flux de migrants en provenance de l’île italienne de Lampedusa est devenu quasi ingérable, en dépit des efforts de la Ville : 130 chambres d’hôtel et une centaine d’autres encore en hébergement collectif, une aide de 100000 €, puis une nouvelle enveloppe 3 fois plus élevée…
Le dispositif, très conséquent, ne parvient pas à prendre en charge l’ensemble des migrants. Ceux-ci se tournent vers d’autres solutions, souvent caduques : le campement installé au square de la porte de la Villette, l’immeuble squatté, puis évacué de la rue Simon-Bolivar (XIXe), le gymnase de la Fontaine-au-Roi (Xe)…
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