Car oui, on peut être victime, même quand on est l’agresseur. C’est plus facile d’être la victime que l’agresseur, car quand on est l’agresseur, tout le monde vous insulte et vous déteste !
Tuer des femmes et des enfants, affamer des civils, mentir du matin au soir devant l’évidence du meurtre de masse, c’est pas facile : on voudrait vous y voir !
Avoir les mains pleines de sang, la bouche pleine de mensonges, et apparaître propres, nets et souriants sur tout les plateaux, en accusant les victimes de vouloir profiter du génocide pour accuser les juifs de tous les maux, comme toujours depuis 20 000 ans, c’est la pire des positions, mais c’est l’honneur du peuple élu.
Nous portons la souffrance du monde sur les épaules, même celle des Palestiniens.
On a retrouvé dans une grotte, dont on taira l’adresse mais qui se trouve à Jérusalem, juste sous la mosquée al-Aqsa, des ossements d’un enfant avec des impacts de pierres sur tous les os. Il avait été lapidé il y a 50 000 ans par des néandertaliens antisémites. Il portait à son cou une croix de David en or.
Si ça c’est pas une preuve archéologique de l’antériorité de l’antisémitisme, on sait pas ce que c’est !
Aujourd’hui, on ne dit pas merci aux Palestiniens de mourir en pleurnichant, car tout retombe encore une fois sur les juifs. Pourquoi les Palestiniens n’ont-ils pas la dignité de mourir en silence, en évitant d’accuser toujours les mêmes, ceux qui les tuent ?
C’est trop demander un peu de compassion pour les assassins ?
Dire que ceux qui dénoncent un génocide à Gaza le « souhaitent en secret » pour accuser Israël, c’est ignoble.
Inversion accusatoire, négation de la souffrance palestinienne et banalisation des crimes. pic.twitter.com/yMJW46Wkjw— Caisses de grève (@caissesdegreve) July 3, 2025