Le problème c’est l’opacité des activités financières et bancaires, pas la croissance. Le système financier est dégénéré dans le sens où les plus riches deviennent de plus en plus riches très facilement par la spéculation, pendant que les travailleurs travaillent toujours plus pour gagner toujours moins en exerçants des métiers toujours plus difficiles, alors qu’ils sont les vrais moteurs de la création de richesse. Les multinationales dont les banques échappent à la redistribution de la richesse grâce aux paradis fiscaux, ce qui les fait devenir de plus en plus riches, privant ainsi le recyclage de cet argent dans l’économie, terreau nécessaire à la création de nouvelles richesses. Mais ces richissimes sont autant paranoïaques qu’ils ne sont riches cad qu’ils sont mort de trouille que les états n’en viennent un jour à leur piquer leur argent, d’où leur obsession à détruire les états, entités difficilement contrôlables, pour les remplacer par un pouvoir supranational centralisé contrôlé par le système. La paranoïa de l’oligarchie financière la mène à penser qu’il faut qu’ils réduisent le peuple à l’état d’esclave avant que le peuple de moins en moins ignorant ne leur dilapide leur richesse. C’est une course contre la montre dans laquelle ces oligarques consacrent beaucoup d’argent à financer des groupes de pression pour contrôler le monde politique, médiatique et judiciaire, voire carrément lève des armées de mercenaires pour rapidement avoir le dessus par la force, tout cela simplement pour se perpétrer ou gagner en puissance, alors que ces sommes d’argent immenses seraient bien plus utiles si elles contribuaient à créer de la valeur ajoutée véritable en étant réinjectées dans l’économie réelle. Donc le problème n’est ni la croissance ni même le libéralisme, mais bien que l’oligarchie ne joue pas le jeu du libéralisme mais bien celui du tribalisme inégalitaire héréditaire. Le problème c’est que l’oligarchie n’est pas soumise au libéralisme mais a en quelque sorte un pouvoir de droit divin impossible à contester. Au sommet de la pyramide, les règles ne sont pas libérales mais de type féodales avec un pouvoir héréditaire de droit divin, car le libéralisme suppose qu’en cas d’erreur on puisse se casser la gueule et dégringoler en bas de l’échelle sociale, alors que pour l’oligarchie actuelle cette éventualité est impensable. Le problème est simplement que les règles ne sont pas les mêmes pour tout le monde. C’est un système féodal.
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