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L’autre avant-guerre (1871-1914) Partie XI : "La guerre qui vient"

"Les dossiers de l’Histoire" de Henri Guillemin

« La guerre qui vient », c’est le titre de ce onzième épisode de la série consacrée à l’avant-guerre de 1914. Henri Guillemin détaille la façon dont le président du Conseil Raymond Poincaré prépare l’entrée en guerre de la France.

Joseph Caillaux, son prédécesseur, avait négocié la convention franco-allemande pour un arrangement colonial.

Poincaré et son ministre de la Guerre Alexandre Millerand vont s’ingénier à prendre le chemin inverse : lever des troupes en Algérie et au Maroc, favoriser une entente avec la Russie et l’Angleterre, et enfin préparer l’opinion publique à la guerre pour laver l’affront de la perte de l’Alsace.

Quant à la Russie, elle se réjouit de l’alliance avec la France pour faire face à l’avancée de l’empire austro-hongrois dans les Balkans.

Tous les éléments sont réunis pour un conflit à l’échelle du continent…

Partie 11 : "La guerre qui vient"

Demain, partie 12 : "Le Socialisme : Jaurés"

 
 






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4 Commentaires

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  • #135307
    Le 14 avril 2012 à 21:00 par chaudabricot
    L’autre avant-guerre (1871-1914) Partie XI : "La guerre qui vient"

    excellent !

     

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  • #135686

    un grand moment d’éducation
    le sens du mot nationalisme varie -t il selon les époques et les continents ? autant je me retrouve en celui de Chavez mais celui dun malheureux Péguy et de la presse oligarchique est inacceptable,
    c’est une question importante pour E&R, c’est évident qu’une MLP ne prône pas le chauvinisme mais que les idiots utiles font tout pour confondre et réduire notre patriotisme à celui de 1914, c’est de l’enfumage. Bref il y a un nationalisme antipatriotique, et peut être que par méthodologie nous ne devrions user que du mot de patriotisme

     

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    • #138965
      Le Avril 2012 à 18:03 par Epee à double tranchant
      L’autre avant-guerre (1871-1914) Partie XI : "La guerre qui vient"

      J’ai l’impression que l’enfumage actuel est celui du choc des civilisations, qui équivaut bien aux manipulations nationalistes (dans la forme) de cette époque. Le grand Capital utilise des disputes dialectiques, à double tranchant, mais reste toujours derrière les deux camps. Vers 1900 donc, on avait l’internationalisme socialiste, voué à la destruction de la tradition et des propiétaires moyens, opposé au nationalisme, dédié lui à attiser les conflits entre Etats-nations et sucrer les marchands d’armes et financiers. Aujourd’hui on a le mondialisme "gentil", façon Obama, voire un internationalisme socialisant ressuscité par les soins de Soros, opposés au choc des civilisations, plus prôné par les néo-conservateurs.

      Ce qui, bien entendu, ne veut pas dire que l’internationaliste ou le nationaliste de base de l’époque avait complètement tort. De même pour l’individu actuel qui voudrait plus de réglementation sur la finance (type indigné) et celui qui est conscient qu’il existe des civilisations différentes, non missibles à volonté. Cela devient simplement dangereux pour le système quand on est conscient de ces différentes réalités à la fois, qu’on arrive à les pondérer et à les mettre en lien.

       
  • #136262

    Ca doit être un choc violent pour les plus jeunes d’entre nous de regarder ces anciennes émissions d’Henri Guillemin !

    Et oui, il y avait un temps où la télévision proposait des émissions de haute qualité, tant sur le fond que la forme.

     

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