La ville de Homs a une nouvelle fois été bombardée par l’aviation syrienne, en renfort à l’armée terrestre qui peine à s’introduire dans les quartiers rebelles de la ville.
Des combats sont engagés par l’armée d’Al-Assad depuis samedi, afin de récupérer des terrains de la ville, sous l’occupation des rebelles syriens. Selon l’Observatoire syrien des droits de l’homme, la ville assiégée depuis plus d’un an est encore occupée par plus de 2 500 habitants, malgré la fuite d’une grande majorité de citoyens. Le secrétaire général de l’ONU, Ban Ki-moon a exprimé, depuis le début des offensives, son inquiétude quant à la vie de ces habitants. Il appelle d’ailleurs les combattants à « faire le maximum pour éviter des pertes civiles et à autoriser un accès humanitaire immédiat ainsi que la possibilité pour les civils bloqués de partir sans crainte de persécutions ».
Dans le contexte du conflit en Syrie, le président Bachar Al-Assad a accusé, dans le quotidien Al Saoura, l’envoi de groupes terroristes par l’Occident dans le but de s’en débarrasser : « Ces groupes terroristes, qui représentent pour eux une source d’inquiétude depuis des décennies, vont venir se faire tuer en Syrie et ils pourront ainsi s’en débarrasser. »
Alors que l’ONU demandait un accès humanitaire urgent à la ville de Homs, Moscou a fait le choix de bloquer ce projet du Conseil de sécurité.