Alors qu’une explosion a eu lieu dans la région de Poltava en Ukraine sur le gazoduc Ourengoï-Pomary-Oujgorod qui alimente l’Europe en gaz russe, l’annonce de la cessation de fourniture de cet hydrocarbure à l’Ukraine provoque des remous.
D’après les représentants des groupes pétroliers ExxonMobil et BP au Congrès mondial du pétrole à Moscou, l’Europe pourrait assurer temporairement la fourniture de gaz mais elle n’est pas en mesure de soutenir la demande sur le long terme.
Ainsi, le groupe Statoil ne pourra pas remplacer Gazprom en cas de poursuite du litige avec l’ukrainien Naftogaz, a souligné le directeur général de cette compagnie pétrolière norvégienne.
Le Congrès mondial du pétrole qui a démarré à Moscou se poursuivra jusqu’au 19 juin. 69 pays sont membres de ce conseil, basé à Londres. Seule la province canadienne de l’Alberta (la principale région productrice de pétrole au Canada) a refusé d’y participer.