Quelle coïncidence !
C’est exactement ce qui est écrit dans les "recommandation de la commission européenne faîtes à la France pour l’année 2014".
Disponible sur le site officiel de la commission, 63 pages de recommandations (dixit obligations), que nos dirigeants s’appliquent à mettre en oeuvre sans broncher : http://ec.europa.eu/europe2020/pdf/...
Voici ce que nous pouvons lire dans ce rapport menant intrinsèquement la politique de la France :
- Pour le gel du coût du travail, est cité :
"La réforme prévue actuellement envisagée devrait être adoptée avant la fin de cette année et rééquilibrer durablement le système en 2020 au plus tard, en évitant toute nouvelle augmentation du coût du travail."
- Pour la baisse du coût du travail sur les bas et moyen salaires, est cité :
"... dans le cadre du pacte de responsabilité et de solidarité, des mesures supplémentaires de 10 milliards d’EUR d’ici 2016, destinées à réduire le coût du travail. La ventilation de ces mesures est la suivante : 4,5 milliards d’EUR pour les bas salaires (entre 1 et 1,6 fois le salaire minimum), 4,5 milliards d’EUR supplémentaires pour les salaires moyens (entre 1,6 et 3,5 fois le salaire minimum) et 1 milliard d’EUR pour les indépendants."
- Pour la relance de l’exportation (en baissant les salaires), est cité :
"En particulier, le Conseil a insisté sur la nécessité de réduire le coût du travail, de veiller à ce que l’évolution du salaire minimum favorise la compétitivité et la création d’emplois, d’encourager l’innovation et de renforcer la concurrence dans le secteur des services en mettant tout particulièrement l’accent sur le secteur du détail et sur les industries de réseau."
- Et enfin pour les exonérations fiscales des bas salaires (que la commission tente de geler, voire dispenser), est cité :
"S’il ressort généralement des évaluations des mesures adoptées en faveur des bas salaires que ces mesures ont une incidence positive sur l’emploi, la conclusion en ce qui concerne leur effet sur la productivité et la compétitivité est plus ambiguë."
- Suivi de :
"En particulier, un renforcement de la progressivité des cotisations à la sécurité sociale risquerait d’entraîner une distorsion en ce qui concerne les encouragements à augmenter les salaires et les compétences des travailleurs"
La machine est lancée droit dans le mur de la pauvreté, tombant ainsi dans le torrent de la guerre civile. Merci Wall Street.
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