A Titus
Vous avez parfaitement raison Titus, j’y pensais en écrivant mon commentaire.
Mais ce sont aussi des entrepreneurs qui mettent au point l’arme atomique, pillent l’Afrique, polluent les eaux, pourrissent les sols, empoisonnent avec des médicaments, imaginent des produits spéculatifs toxiques, bétonnent le paysages, font sortir de terre d’inhumains centres commerciaux etc. etc.
Par exemple, quand Grave nous explique que la dépense publique n’est pas productive, je suis en désaccord : je pense que construire un hôpital dans un désert médical, ou désenclaver une région avec une ligne de chemin de fer, est plus productif que mettre sur le marché un nouveau shampooing miracle ou un énième site de rencontres.
Du reste, en des temps pas si reculés, quand le pays était salement amoché au sortir de la guerre, toutes ces dépenses publiques ont permis de le reconstruire, et nous en bénéficions encore aujourd’hui.
Pardonnez-moi, mais je n’arrête pas mon analyse à la dernière paire de Nike, ou le nouveau smartphone Samsung, ou au transport de personnes Uber.
Bref.
Ce que je voulais dire, c’est que l’entrepreneuriat, c’est comme un couteau, tout dépend de l’usage qu’on en fait.
Vous voueriez un culte à un couteau vous ? Personnellement, non.
Amicalement.
Nota : tout comme vous, j’ai contribué pour partie, à l’irruption dans notre monde, d’une manière ou d’une autre, directement ou indirectement, à tout ce qui nous entoure, par mon travail. L’entrepreneur seul, même avec des idées, de l’intelligence et beaucoup de volonté, de l’argent, il ne peut pas faire grand chose. Les uns ont besoin des autres, et réciproquement. Faut de tout pour faire un monde.