Egalité et Réconciliation
https://www.egaliteetreconciliation.fr/
 

"L’Union européenne est une dictature molle qui viole les peuples et les nations !"

Festival de Charles Gave sur BFM Business

« Viol des peuples et des nations », « dictature molle », « l’UE n’est plus légitime », « le niveau de vie des peuples a baissé », « il faut tuer l’euro », entre deux tirades sur BHL, Attali et Minc, Charles Gave s’est pleinement exprimé sur la construction européenne et la perte de souveraineté économique. Pas sûr qu’il soit réinvité régulièrement...

 

 

Voir aussi, sur E&R :

 






Alerter

63 Commentaires

AVERTISSEMENT !

Eu égard au climat délétère actuel, nous ne validerons plus aucun commentaire ne respectant pas de manière stricte la charte E&R :

- Aucun message à caractère raciste ou contrevenant à la loi
- Aucun appel à la violence ou à la haine, ni d'insultes
- Commentaire rédigé en bon français et sans fautes d'orthographe

Quoi qu'il advienne, les modérateurs n'auront en aucune manière à justifier leurs décisions.

Tous les commentaires appartiennent à leurs auteurs respectifs et ne sauraient engager la responsabilité de l'association Egalité & Réconciliation ou ses représentants.

Suivre les commentaires sur cet article

Afficher les commentaires précédents
  • La dernière réplique de Charles GAVE est de "toute beauté".

    - Le pingouin à lunette :
    "Mais la FED, le FMI, la BRI (banque des règlements internationaux appartenant aux Rothschild) disent....."
    - Charles :
    "La FED, le FMI, la BRI se sont toujours trompé..."
    - Le pingouin interrompant Charles :
    "Bien sur et vous Charles vous avez toujours raison ?????"
    - Charles (avec un sourire) :
    "C’est bien pour cela que mes clients paient TRES CHER mes conseils..." (sous entendu, toi tu vaux pas tripette sur le marché !!!!).

    Excellent...

     

    Répondre à ce message

  • Grave ne jure que par l’entrepreneur.
    Soit.
    Les fabricants de lessive inutiles et polluantes sont des entrepreneurs.
    Ceux de cosmétique hors de prix et sans effet aussi.
    Idem pour les labos pharma.
    Des voitures, en veux-tu, en voilà, et changez-en ans tous les cinq ans.
    Producteurs de films de merde, banquiers, fabricants de fringues, de produits manufacturés inutiles et de mauvaises qualité, de chaussures de sport cousues en Chine par des enfants, publicitaires, propriétaires de journaux, marchands d’arme, auto-entrepreneur-consultants ineptes, éditeurs d’applications de smartphone idiotes.
    ...

    Que des entrepreneurs, partout.
    Dont le monde crève peut être autant qu’il en vit.

    Un catéchisme qui s’oppose à un autre catéchisme.
    Celui de l’entrepreneuriat et de la croissance, peut importe ce qu’on entreprend, tant qu’on vend, peu importe ce qui croît, tant que ça croît : une tumeur qui croît, c’est jamais une bonne chose ...
    Alors il peut se fiche de Krugman et de ses huit parts de pizza, mais son modèle ne me fait pas rêver non plus.

    Ca se saurait si partout, autour de nous, n’était que le bon, le vrai, le beau. Ou, sans aller jusqu’à ce désir de perfection, on essayait d’élever l’homme plutôt que de satisfaire ses pulsions d’achat.

    Quand nous parlerons de croissance du bien commun, nous verrons ...

     

    Répondre à ce message

    • Ce sont les entrepreneurs qui créent de la richesse et de la valeur ajoutée dans la société. Ce sont des entrepreneurs qui ont créé tout ce qui t’entoure et que tu utilises quotidiennement, de tes vêtements à l’ordinateur sur lequel tu écris tes commentaires, en passant par le toit que tu as au-dessus de la tête. Sans eux, rien de tout cela.

       
    • A Titus

      Vous avez parfaitement raison Titus, j’y pensais en écrivant mon commentaire.

      Mais ce sont aussi des entrepreneurs qui mettent au point l’arme atomique, pillent l’Afrique, polluent les eaux, pourrissent les sols, empoisonnent avec des médicaments, imaginent des produits spéculatifs toxiques, bétonnent le paysages, font sortir de terre d’inhumains centres commerciaux etc. etc.

      Par exemple, quand Grave nous explique que la dépense publique n’est pas productive, je suis en désaccord : je pense que construire un hôpital dans un désert médical, ou désenclaver une région avec une ligne de chemin de fer, est plus productif que mettre sur le marché un nouveau shampooing miracle ou un énième site de rencontres.

      Du reste, en des temps pas si reculés, quand le pays était salement amoché au sortir de la guerre, toutes ces dépenses publiques ont permis de le reconstruire, et nous en bénéficions encore aujourd’hui.

      Pardonnez-moi, mais je n’arrête pas mon analyse à la dernière paire de Nike, ou le nouveau smartphone Samsung, ou au transport de personnes Uber.

      Bref.

      Ce que je voulais dire, c’est que l’entrepreneuriat, c’est comme un couteau, tout dépend de l’usage qu’on en fait.

      Vous voueriez un culte à un couteau vous ? Personnellement, non.

      Amicalement.

      Nota : tout comme vous, j’ai contribué pour partie, à l’irruption dans notre monde, d’une manière ou d’une autre, directement ou indirectement, à tout ce qui nous entoure, par mon travail. L’entrepreneur seul, même avec des idées, de l’intelligence et beaucoup de volonté, de l’argent, il ne peut pas faire grand chose. Les uns ont besoin des autres, et réciproquement. Faut de tout pour faire un monde.

       
    • A Titus

      j’ajouterais que ce ne sont pas les entrepreneurs qui créent de la valeur, mais les travailleurs.
      Les entrepreneurs n’en créent qu’à concurrence de leur propre travail.

      Imaginez un entrepreneur qui entreprendrait seul la construction d’un complexe hôtelier luxueux avec piscine. Que voyez-vous ?

      Pour reprendre les éléments de votre commentaire :
      C’est aussi à un charpentier, peut être salarié, que je dois le toit au-dessus de ma tête.
      A un chinois mon ordinateur (et aussi un mineur africain, un ouvrier du pétrole arabe, un opérateur en pétrochimie allemand, bref, pas mal de monde).
      A un ouvrier du textile pakistanais ou marocain mes fringues.

      Bref, j’arrête-là, vous m’avez compris.

      Seul le travail crée de la valeur, Marx n’a pas dit que des conneries, et sur ce point il n’a pas encore été contredit.

      Amicalement.

       
    • @ Ciceron
      Une petite définition du bien commun ne serait pas superflue !
      Le dernier conflit mondial a vu s’affronter la notion de bien commun des alliés contre la notion de bien commun des nazis.
      Y-avait-il, seulement le moindre bien commun dans cela ? Non ! Suffit de voir le nombre de morts !

      Encore et toujours ces épouvantails aux alouettes. Le bien commun est l’arme préférée de tout dictateur. Regardez l’histoire ; où est celui qui s’est arrogé le pouvoir en le revendiquant pour le malheur, la destruction et la ruine de son peuple ?

      Le bien commun ! Tout le monde en parle, tout le monde le porte aux nues, tout le monde s’en gargarise à s’en faire péter les amygdales ... mais personne le définit une bonne fois pour toute, afin que chacun puisse en avoir une idée claire et précise ! Un bon mirage pour faire prendre les vessies pour des lanternes, quoi !

      Toutais

       
    • @ciceron



      j’ajouterais que ce ne sont pas les entrepreneurs qui créent de la valeur, mais les travailleurs. Les entrepreneurs n’en créent qu’à concurrence de leur propre travail.




      Les entrepreneurs sont aussi des travailleurs. Ils travaillent souvent deux ou trois fois plus que leurs salariés et n’ont pas droit au chômage s’ils se plantent.
      Sans l’entrepreneur, les salariés sont au chômage. Ce sont eux qui créent l’emploi.

       
    • A toutatis

      Non, la seconde guerre mondiale n’a pas vu s’affronter deux notions du bien commun (à la limite, on pourrait parler de bien commun "radical" côté allemand, en GB et aux USA plutôt d’intérêt général) mais passons, ces notions se mélangent facilement, vous avez raison, et le conflit ne portait pas sur ces questions philosophiques.

      Bref.

      Mais la notion de bien commun n’était pas au coeur de mon commentaire.

      Le sujet est vaste, mais s’il vous intéresse, ne soyez pas paresseux : de nombreuses approches de ce concept se trouvent facilement sur le net.

       
    • A Titus (à propos du travail des entrepreneurs)

      Vous avez raison, mais vous n’avez fait que redire ce que je disais moi-même.

      Amicalement.

       
    • A Titus

      Les entrepreneurs créent l’emploi : évidemment !

      Et du reste, plus ils en créent, plus ils y gagnent, c’est le principe même du concept d’extorsion de la plus-value.

      Ils ne doivent pas être nombreux à le faire par philanthropie (mais il en existe des plus consciencieux que d’autres, c’est vrai).

      Du reste, dès qu’ils peuvent aussi en créer au Maroc ou en Roumanie, plutôt qu’à Charleville-Mézière, ils ne s’en privent pas.

      Soyons clair : je n’ai rien, mais vraiment rien, contre les entrepreneurs, je dis simplement qu’il faut de tout pour faire un monde, des gens qui entreprennent, et des salariés qui ont besoin de gagner leur vie pour les aider dans leur projet.

      Il faut être sacrément conditionné pour ne pas le comprendre, et résigné dans sa dépossession des moyens de production (pour faire mon Marx) pour faire de l’entrepreneur, personne utile et très respectable par ailleurs, une icône sociale et économique.

      Ou pour le présenter comme un héros moderne de la jungle économique, alors que je trouve que c’est plutôt une chance, d’avoir des idées, et la volonté et l’énergie de les mettre en pratique.

       
    • Il ne dit pas que l’entrepreniariat est tout beau tout parfait, vous généralisez son propos. Il dit simplement qu’ils font mieux tourner l’économie en créant que l’Etat. Ça ne veut pas dire qu’il faut leur mettre aucune limite !

       
    • @Titus. Un peu de modestie et de sagesse pour remettre les choses à leur juste place.

      La grande voie est large
      Touchant la droite et la gauche.

      La multitude des êtres lui doivent la vie
      Sans qu’elle demande en retour.

      Elle accomplit son œuvre.
      Sans vouloir possèder.

      Elle vêt et nourrit tous les êtres
      sans apparaître comme maitre.
      Constante, sans désir,
      On peut la dire petite.

      Les êtres dépendent d’elle
      Sans qu’elle soit souveraine :
      On peut la dire grande.

      Parce qu’elle ne se veut pas grande
      Elle mène à terme le grand œuvre.

      Tao te king - Lao Tseu

       
  • En fait ce journaliste Doze est intelligent. Mais il sait aussi que ce qui se dit sur le plateau, cad la verite, ne peut jamais etre dit en France. La france comme l"UE est en effet une dicature molle depuis 15 ans au moins.
    Donc il a peur et ca se voit sur sa figure paniquee. On rigole quand meme bien quand on voit ce sketch du larbin des elites qui comprend que c’est trop tard.
    Le vieux ne sera plus invite c’est sur.

     

    Répondre à ce message

    • Charles Gaves est régulièrement invité.
      Des gens comme Olivier Berruyer l’étaient très fréquemment.
      On pourrait ajouter des Pierre Betbez, Philippe Béchade, Jacques Sapir et, dans une moindre mesure, Christian Saint Etienne...
      Dans cette émission, il y a toujours eu une certaine pluralité politique (ne parlons pas d’équilibre non plus*), et ce, depuis longtemps. Différentes visions de l’Economie s’affrontent.




      *A noter que depuis l’arrivée de Hollande, on a le droit à un peu plus de gauchistes.

       
  • pour ceux qui comprennent l’anglais, un excellent discours de Trump :

    https://www.youtube.com/watch?v=5C9...

     

    Répondre à ce message

  • #1532917

    Si tous les journalistes faisaient leur boulot plutôt que de tapiner comme des putes pour l’EU

    Les journalistes sont des putains aux ordres

     

    Répondre à ce message

  • #1532919

    Les ordures des banques centrales ne sont pas "incompétentes" , elles savent très bien ce qu’elles font et s’en foutent plein les poches

     

    Répondre à ce message

  • #1533048
    Le 12 août 2016 à 19:40 par speculoos@club-internet.fr
    "L’Union européenne est une dictature molle qui viole les peuples et les (...)

    Ah, on avait déjà vu Mamie Quenelle (Marie-France Garaud), là on a Papy Quenelle.

     

    Répondre à ce message

  • A propos, Charles GAVE est un des plus purs exemples d’entrepreneur parti de RIEN et SANS capital, qui a magnifiquement réussi.
    Il est aujourd’hui extraordinairement riche (des centaines de millions semble-t-il) avec GAVEKAL à Hong Kong. Il a tout fait avec son stylo et ses idées économiques sans concession, avec réflexion personnelle originale à tous les niveaux.
    Il est probablement un des très rares théoriciens économistes au monde à avoir pu vivre (très bien) de l’application permanente à la vie réelle de ses idées théoriques.
    Il publie beaucoup de "papiers" et fait des conférences mais ne cherche pas à gagner sur toutes ces publications et conférences. Voir "InstitutdesLibertés.org".
    Sa fortune, il l’a faite en buvant de sa propre soupe, en plaçant ses fonds personnels et en faisant profiter ses clients investisseurs.
    Il est rarement vu sur E&R car il ne critique pas le "Capital". Il se contente de le maitriser, comme fait Donald Trump.

     

    Répondre à ce message

  • Se faire violer par quelque chose de mou, honte sur nous !

     

    Répondre à ce message

  • tout est dit ! Les gens des arbres contre les gens des bateaux ! La théorie du producteur sédentaire contre le prédateur nomade : bravo M. Gave !

     

    Répondre à ce message

Afficher les commentaires précédents