Alors que Bruxelles cherche à diversifier ses importations de gaz pour sortir de sa dépendance vis-à-vis de la Russie, l’Union tenterait de conclure un accord bilatéral avec l’Algérie, auquel les autorités ne seraient pas très réceptives.
Selon une source anonyme au sein de l’Union européenne (UE), Bruxelles tenterait de mettre au point un plan d’investissement en Algérie en échange d’une ouverture économique du pays dans le secteur de l’énergie, révèle le média américain Politico.
Problème ? Les autorités algériennes, peu enthousiastes, ralentiraient l’accord. « Ils attendent que Bouteflika meurt ou qu’il y ait un changement de gouvernement », assure la source, évoquant les propos de hauts fonctionnaires européens.
La perspective d’accord espérée du côté de Bruxelles consisterait à exiger une sécurité d’approvisionnement en gaz de la part d’Alger et une aide pour lutter contre l’immigration qui touche le continent européen. En échange, l’UE s’engagerait à aider l’Algérie à diversifier son économie, à assurer un soutien financier et à investir massivement dans le pays.
En effet, selon la source, Alger chercherait à s’émanciper de la seule rente pétrolière en augmentant sa production d’énergie renouvelable et en s’ouvrant à de nouveaux secteurs économiques.
L’heure de vérité approche pour l’Algérie,
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