Le Premier ministre russe, Vladimir Poutine, a officiellement annoncé, dimanche dernier, sa candidature à la présidence de la République. Et la superclasse mondiale est sur le pied de guerre pour discréditer les élections russes et présenter Poutine comme un crypto-dictateur !
Le site internet du journal Le Figaro a, par exemple, mis en place un blog intitulé « Echos de Russie », qui s’inspire du modèle des révolutions arabes : il s’agit de donner un écho en France à des contenus audiovisuels présentés comme confidentiels, voire supposés censurés par le pouvoir russe.
Cette opération concerne surtout à mettre en exergue une opposition assez fantomatique.
Qui sont les opposants russes ?
L’ opposition russe au parti de Poutine peut être classée en deux branches : d’un côté les opposants traditionnels, les communistes et les nationalistes, qui ne se privent pas d’exprimer leurs désaccords et ne sont pas diabolisés par les médias russes — à la différence de certains opposants au système en France.
D’un autre côté, les partis dits libéraux soutenus par des ONG occidentales sont ultra‑minoritaires. Financés par les Etats-Unis et divers milliardaires dont Georges Soros, leurs rôles consistent à fomenter des « révolutions dites de couleur » sur le modèle ukrainien, pour que les Américains et leurs alliés puissent accuser la Russie d’être un régime autoritaire et donc ennemi.