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L’OMS reconnaît le "trouble du jeu vidéo" comme une maladie

Lundi, l’Organisation mondiale de la santé a défini les critères permettant de poser le diagnostic d’un « trouble du jeu vidéo ».

 

L’addiction aux jeux vidéo a été formellement reconnue lundi comme maladie par l’Organisation mondiale de la santé (OMS), au même titre que celle à la cocaïne ou aux jeux d’argent, a-t-on appris auprès de l’institution internationale.

Quelque 2,5 milliards de personnes dans le monde jouent aujourd’hui aux jeux vidéo. Mais le trouble ne touche qu’une « petite minorité, a rappelé le directeur du département de la Santé mentale et des toxicomanies de l’OMS, Shekhar Saxena. Nous ne disons pas que toute habitude de jouer aux jeux vidéo est pathologique », a-t-il souligné.

Le « trouble du jeu vidéo » vient d’intégrer le chapitre sur les troubles de l’addiction de la 11e version de la Classification internationale des maladies (CIM, en anglais ICD), dont la dernière version date de 1990. En janvier, l’OMS avait publié un brouillon dans lequel elle définissait pour la première fois ce trouble comme « l’utilisation persistante ou récurrente de jeux vidéo, à la fois en ligne (sur Internet) ou hors ligne ».

 

Un comportement extrême

Dans la version définitive du document, l’OMS considère l’addiction aux jeux vidéo comme « un comportement lié à la pratique des jeux vidéo ou des jeux sur Internet, qui se caractérise par une perte de contrôle sur le jeu, une priorité accrue accordée au jeu, au point que celui-ci prenne le pas sur d’autres centres d’intérêt et activités de la vie quotidiennes, et par la poursuite ou la pratique croissante du jeu en dépit de répercussions dommageables ».

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31 Commentaires

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  • #1988696
    Le 19 juin 2018 à 21:31 par Enculette libérale
    L’OMS reconnaît le "trouble du jeu vidéo" comme une maladie

    Bonjour patron, je vous écris pour vous dire que je serais absent demain, après demain, après après demain et le reste de l’année
    J’ai un manque de sommeil dû aux branlettes incessantes à cause de mes visions nocturnes de YouPorn, et a un trouble dû lui, aux jeux vidéos, mais aussi à une dépression dû elle, à un trouble compulsif de l’achat sur internet , qui me met dans le rouge à la banque, ainsi qu’à une paranoïa aiguë dû à trop de vision de reportages complotisto-conspirationnistes, et à un excès de jeux de hasard et de casino virtuel et de parties de pokers et de déballage de ma vie sur FaceBouc et Snapechatte, ainsi que de rencontre libertines sur les réseaux sociaux, qui m’ont provoqués toutes sortes de maladies (Herpes, Mycoses, boutons purulents ,Hépatite B, blennorragie, verrues génitales, syphilis, etc...) et à la consommation excessive et quotidienne de drogues dites douces achetés sur internet
    Merci pour votre compréhension
    Jean Eude de Claire-Toufe de la Morendule

     

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  • #1988713
    Le 19 juin 2018 à 22:09 par Greyfox Sylver
    L’OMS reconnaît le "trouble du jeu vidéo" comme une maladie

    Ridicule.
    Il n’y a aucun processus chimique qui pousse le cerveau à une prétendue "addiction".
    Le jeu-vidéo n’est qu’un média et un loisir, celui qui y passe beaucoup (trop ?) de temps, se réfugiera dans le cinéma ou les romans, soit un autre média pour fuir ce monde qu’il abhorre profondément.
    Quelle est la suite donc ? Prétendre à une addiction à toute forme d’intérêt pour la fiction ?
    Dans une ancienne émission radio, Christian Spitz (médecin), expliquait bien que le problème était ailleurs. C’est la cause qui est sociale, non pas la conséquence.
    Je rajouterais, que je ne comprends pas la position d’E&R, qui a toujours défendu la vérité à travers la dialectique, et qui pourtant, est dans la critique systématiquement négative du jeu-vidéo (ce qui rejoint la position du système politico-médiatique), notamment à travers Adrien Sajous, dont pardonnez-moi, il serait aisé d’apporter la contradiction.

     

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    • #1988728
      Le Juin 2018 à 22:49 par Philippot, vite !
      L’OMS reconnaît le "trouble du jeu vidéo" comme une maladie

      Avant de lui apporter la contradiction, il serait indiqué de le lire.

       
    • #1988748
      Le Juin 2018 à 23:51 par Greyfox Sylver
      L’OMS reconnaît le "trouble du jeu vidéo" comme une maladie

      Merci Philippot, vite ! de me rappeler ce que j’ai lu ou n’ai pas lu, j’ai tendance à l’oublier moi-même, mes capacités synaptiques s’étant réduites à cause des jeux-vidéos.
      Plus sérieusement, je félicite la modération d’avoir publié mon commentaire un peu critique, c’est bien la preuve qu’E&R et KK ne sont pas juste des "business" comme le prétendent certains détracteurs.
      Il n’y a aucune offense, je voulais juste exprimer qu’il est regrettable de n’aborder que le négatif, qui me semble, à certains égards, discutable.
      Il y aurait beaucoup de points à mettre en exergue qui valorisent le JV, mais pour faire court, je me contenterais de ceci :
      Deux Ex en tant que jeu-vidéo peut amener à E&R autant que Huxley et Orwell le peuvent par le roman.

       
  • #1988766
    Le 20 juin 2018 à 00:31 par goy pride
    L’OMS reconnaît le "trouble du jeu vidéo" comme une maladie

    C’est vrai que certains comportements à l’égard de certaines activités (porno et masturbation, jeux vidéos, réseaux sociaux, téléphone portable...) sont indiscutablement la manifestation de troubles mentaux. Cependant je me pose la question sur les raisons de cette classification sachant que le cadet des soucis de l’OMS est la santé humaine ! Je renifle un bon coup derrière ceci, notamment un nouveau prétexte pour médicaliser des gens à coups de médicaments alors que la solution serait un bon coup de pied au cul...

     

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  • #1988857
    Le 20 juin 2018 à 09:24 par H. K. Daghlian
    L’OMS reconnaît le "trouble du jeu vidéo" comme une maladie

    Mais le trouble ne touche qu’une « petite minorité »



    C’est appelé à augmenter, et pas par un quelconque déséquilibre social grandissant mais simplement par la magie des chiffres.

    Un petit exemple s’impose (les chiffres sont à la louche, mais bon) :
    Si les "experts de l’OMS" décrètent que le diabète se définit (entre autres) comme un taux de sucre dans le sang, à jeun, supérieur à 1.4g/L, on aura un certain nombre de personnes entrant dans cette catégorie qu’il faudra traiter (vous savez, méchant diabète, donc, médicaments).
    Supposons maintenant que ces mêmes experts - en toute "indépendance" - abaissent ce taux d’un simple 0.1 pour le ramener à 1.3, de combien la population de diabétiques - personnes qui étaient en bonne santé à l’instant - se verra soudainement gonflée ? On peut appliquer ce concept à tout ce qui est mesurable (tension artérielle, taux d’enzymes dans le sang, taux hormonaux, marqueurs tumoraux, marqueurs viraux....), à noter que ces dernières années, absolument TOUS les paliers des "constantes" et "variables" biologiques ont été appelés à la baisse ou à l’augmentation donnant systématiquement plus de malades.
    Alors quand il s’agit de psychologie/iatrie, c’est open bar.

    Plus de malades, plus de consultations, plus de médocs, plus de pognon.
    La santé par les chiffres.

    Organisation Mafieuse de la Santé

     

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  • #1988859

    Dans mon entourage, les personnes touchées par l’addiction à l’alcool, aux jeux et aux drogues, le sont parce qu’elles ont vu leurs vies tranquilles foutu en l’air par une perte d’emploi, un divorce ou un racket du fisc.
    La perte de repaire, de moral et de sens dans notre société engendre le malheur et on veut nous faire gober que c’est encore de la faute d’autrui si tous les maux leurs tombent sur la tête.

     

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    • #1989315
      Le Juin 2018 à 22:10 par homme_des_forêts
      L’OMS reconnaît le "trouble du jeu vidéo" comme une maladie

      @Le Den,
      Si ce n’est bien pire encore !
      Quoi qu’il en soit, en plus de ce que vous citez comme exemple, je rajouterais qu’il y a le mode de fonctionnement générale de la société qui n’aide vraiment pas à l’égalité de tous, bien au contraire !

       
  • #1988918
    Le 20 juin 2018 à 11:22 par Castanietzsche
    L’OMS reconnaît le "trouble du jeu vidéo" comme une maladie

    J’aimerai rappeler tout de même que le "jeu vidéo" est pluriel. Ici, seuls certains types de jeux sont concernés !
    Deux excellentes vidéos de Dorian Chandellier sur les freemium et les boîtes de Skinner :
    https://www.youtube.com/watch?v=s19...
    https://www.youtube.com/watch?v=plU...

    A contrario, je trouve bien plus sains une partie de Mario Tennis avec les copains ou un jeu court et poétique comme FTL : Faster Than Light.
    A noter aussi que le jeu vidéo est une excellente porte d’entrée pour s’intéresser à l’Histoire (Europa Universalis IV) ou à la Mécanique (Kerbal Space Program).

    Il y a autant de différences entre un bon jeu vidéo et un mauvais jeu vidéo qu’entre un poème d’Ezra Pound et un paragraphe de Christine Angot !

     

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  • #1988971

    PS 2 : je conclurais par les enfants ont l’éducation qu’ils méritent quand on a des parents et une société de pervers psychopathes et sexuels...rien de surprenant où le harcèlement sexuel sur adulte commis par des adultes leurs enfants et donc l’État est roi sans oublier la pédophilie érigée en norme et modèle de société.
    Vive Jack Lang Cohn et cie ... vive le SIONISME !

     

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  • #1989020
    Le 20 juin 2018 à 14:25 par crachetonvenin2
    L’OMS reconnaît le "trouble du jeu vidéo" comme une maladie

    Après la pornographie. Consommée en grandes quantités et donc très tôt. Un lien ? Entre ces deux groupes ?

     

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  • #1989121
    Le 20 juin 2018 à 17:02 par Woo-Tong Pyjama
    L’OMS reconnaît le "trouble du jeu vidéo" comme une maladie

    De la part de gens qui ont décrété que le transexualisme (et l’homosexualité) n’étaient pas des troubles psychiatriques.

     

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  • #1989419
    Le 21 juin 2018 à 02:02 par Christian
    L’OMS reconnaît le "trouble du jeu vidéo" comme une maladie

    Les gens accro aux relations sociales, virtuelles ou réelles, sont au moins autant malades. J’ai pitié des gens qui disent ne pas supporter de passer un week-end seul sans parler à personne. Deux jours seulement ! Ils ne sont même pas capables de passer deux jours avec eux-même, ça doit être terrible. Les conflits et le stress qui se multiplient avec le nombre de relations peuvent être aussi très nocifs pour la santé.

     

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