D’après le ministère irakien de l’Intérieur, 29 soldats iraniens ont été tués lors de combats contre le groupe État islamique en décembre 2014.
D’après d’autres sources, ce bilan prend en compte à la fois les militaires iraniens mais aussi des volontaires venus d’autres pays et répondant à l’appel des chiites d’Irak.
L’État islamique a revendiqué le 29 décembre la mort d’un officier supérieur iranien, corroborant le communiqué des Gardiens de la révolution, qui avaient annoncé que le général de brigade Hamid Taghavi était tombé à Samarra (110 km au nord de Bagdad).
L’Iran communique peu sur sa présence chez son voisin irakien et n’a concédé que récemment avoir déployé des conseillers militaires et livré des armes en Irak. Téhéran a décidé d’agir directement chez son voisin, afin de protéger les chiites irakiens mais également pour éviter l’infiltration d’unités de combattants de l’État islamique.
Un responsable des gardes-frontières iraniens a annoncé que trois afghans, dotés d’explosifs, avaient été capturés dans le nord-ouest du pays alors qu’ils tentaient de rejoindre les zones tenus par l’État islamique.
À l’est du pays, dans région du Sistan-Balouchistan, les autorités iraniennes sont confrontées à des attaques terroristes de la part de groupes extrémistes sunnites contre l’armée ou les responsables politiques locaux, notamment Jaish-ul Adl (Armée de la justice), qui agit en Iran à partir du Pakistan.