Après des années de recherche et d’étude sur les origines et l’évolution de l’Union européenne, il est toujours étonnant de rencontrer des eurolâtres avouer leur ingénuité face à l’évolution du Vieux Continent. C’est particulièrement le cas à la lecture d’un article du journaliste de Libération, Jean Quatremer.
Traitant des mouvements sécessionnistes catalans et écossais, l’auteur souligne avec raison les dernières déclarations du dirigeant flamand Bart de Wever à la tête de la N-VA. Celui-ci a présenté le programme économique et politique de son parti pour les élections du 24 mai 2014. Elles sont claires. Il s’agit d’installer un confédéralisme donnant les pleins pouvoirs à la Flandre et à la Wallonie tandis que les habitants de Bruxelles seraient obligés de choisir entre les deux régions concernant le système électoral et la sécurité sociale.
À cela, la fonction de Premier ministre disparaîtrait, laissant place à un directoire de trois Flamands et de trois Wallons à la tête d’un État belge évanescent chargé de gérer la dette fédérale. La Chambre et le Sénat seraient supprimés et remplacés par un unique Parlement composé de 50 membres originaires pour moitié de Flandre et de Wallonie. Un tel programme présenté aux électeurs flamands, aux élections de mai 2014, ressemble plus à un référendum pour ou contre le maintien de l’État belge.
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