La fédération CFE-CGC de l’énergie affirme mardi avoir appris de sources concordantes que l’État s’apprêterait à céder 15% d’EDF, l’entreprise se refusant à tout commentaire dans l’immédiat.
Selon des sources concordantes, l’État s’apprête à céder 15% du service public de l’électricité, écrit la CFE-CGC dans un communiqué.
Sollicité par l’AFP, EDF s’est refusé à tout commentaire dans l’immédiat.
Dans son communiqué, la CFE-CGC dénonce l’incohérence de l’État et se demande s’il est prêt à brader EDF aux Chinois et aux Qataris.
Selon le syndicat, si l’Etat cède 15% d’EDF, il y aura des répercussions pour les consommateurs. Les prix, parmi les plus bas d’Europe, vont inéluctablement s’envoler pour satisfaire les exigences de profits des nouveaux actionnaires, dit-il.
Une telle cession aura aussi un impact sur l’emploi avec une réduction immédiate des investissements sur le territoire français qui entrainera une destruction massive des emplois, dit le syndicat.
Pire, l’État abandonne la maîtrise de la filière nucléaire !, dénonce la CFE-CGC.
Fin avril, des informations de presse avaient déjà suggéré une vente par l’Etat d’une partie des 84% qu’il détient dans EDF pour renflouer Alstom, fleuron industriel français.