Le ministre algérien des Moudjahidines (anciens combattants), Mohamed Cherif Abbas, a déclaré, ce mardi 30 octobre, que les Algériens veulent « une reconnaissance franche des crimes perpétrés à leur encontre par le colonialisme français ».
Le président français, François Hollande avait reconnu, le mois dernier, les massacres du 17 octobre 1961 à Paris. Aujourd’hui, les Algériens demandent une reconnaissance des crimes coloniaux sans toutefois parler de repentance.
Dans un entretien à l’agence APS, le ministre algérien a indiqué qu’au « regard des crimes perpétrés par ce colonisateur contre un peuple sans défense et compte tenu de leur impact dans l’esprit même des générations qui n’ont pas vécu cette période, sachant que tout un chacun connaît les affres subies par notre peuple du fait de la torture, des mutilations et de la destruction, les Algériens veulent une reconnaissance franche des crimes perpétrés à leur encontre », a souligné Mohamed Cherif.