Peu de gens sont prêts à payer pour se culpabiliser.
Ce que cet homme dit est vrai, mais ce n’est pas ce qui rebute les gens... Ce qui rebute les gens, c’est que cette annonce si tonitruante qu’elle puisse paraitre à certains, n’est que la douce surcouche d’une réalité qui l’est beaucoup moins.
Même si ce ne fut encore jamais à cette échelle, le monde humain à toujours marché comme cela.
Les vainqueurs furent systématiquement les plus perfides. Chaque nouveau vainqueur entrainant (souvent à son insu) le monde vers ce que nous appelons "le mal".
Au fond, nous pouvons tous être définis comme coupables. Après ce n’est qu’une histoire de posture...
- Il y a ceux qui cherchent à comprendre ou remonte leur culpabilité. A savoir comment leur envie individuelle de mieux et leur optimisme sont devenus les ennemis du bien commun.
- Et puis il y a ceux pour qui c’est juste trop lourd à porter. Ceux qui ont choisi de croire que les règles qui sévissent sur terre allaient se refaçonner pour répondre à leurs appétits grandissants comme il l’a fait pour une minorité toujours plus ténue.
- Enfin, il y a ceux qui pensent qu’il vaut simplement mieux être du côté du manche et qui sont prêts à tout sacrifier pour ça.
La plupart des gens adoptent l’une ou l’autre des trois postures au grès des circonstances...
Dans tous les cas, tant que l’être humain ne parvient pas à surpasser les faiblesses inhérentes à sa forme de vie physique, notre instinct et notre intellect ne pourront pas vraiment "jouer" pour nous.
Et d’une certaine manière, c’est peut être vers ça que toute dégénérescence nous amène. Mon instinct (qui me trompe peut être) me dit que c’est ce que pensent les francs maçons et les cabalistes les plus initiés en tout cas. Le concept du "mal nécessaire" est sans aucun doute leur plus puissant cheval de bataille.
Mais je pense qu’il ne s’agit là que d’une justification "spirituelle" simpliste destinée à protéger une faiblesse dont les racines sont en réalité à chercher du côté de nos besoins vitaux individuels.