Comme le rappelle inlassablement Eric Zemmour, les journalistes votent massivement à gauche. Le constat du journaliste est confirmé par un sondage réalisé par Harris Interactive commandé par le magazine Médias.
D’après cette enquête, 74 % des journalistes ont choisi François Hollande au second tour. Au premier tour, ils sont 39 % à avoir voté pour Hollande, 19 % pour Jean-Luc Mélenchon, 18 % pour Sarkozy et 3 % pour Marine Le Pen. 90 % d’entre eux se prétendent pourtant indépendants.
Pour être un journaliste réellement indépendant, il ne faut pas voter. De plus, ils se prétendent à 54 % indépendants des puissances d’argent. Très drôle quand on constate que la grande majorité des médias est possédée par les banques et le complexe militaro-industriel.
Pour Renaud Revel, « À l’image d’une grande partie du corps électoral, la population journalistique a basculé d’une adhésion sans réserve à un rejet sans nuances. Or au fil de ces cinq années de présidence Sarkozy, le climat n’a cessé de se détériorer entre un Président de la République aux cent coups avec une kyrielle de « journaleux » dans son collimateur et une profession en sécession ».
L’explication de ce collabo ne tient évidemment pas la route. Comme Sarkozy, les journaleux, bien que de gauche, sont pour le libéralisme (sociétal ou économique), l’immigration massive, l’Union Européenne, l’euro, Israël, la guerre en Lybie et en Syrie. En réalité, ils constituent le simple reflet de la factice alternance droite-gauche symbolisée par l’UMPS.
Une vraie démocratie doit avoir une représentation proportionnelle des divers points de vue à l’Assemblée Nationale mais aussi dans les médias. À défaut, les médias ne sont que le bras armé idéologique du système.