Suivant sa logique, "l’opposition", doit répondre de le façon la plus vive à la brutalité de la police française et exiger la libération immédiate de tous les militants détenus et la condamnation par les parlementaires européens des atrocités des autorités françaises.
Le premier secrétaire du comité régional d’Odessa du Parti communiste d’Ukraine Evgueni Tsarkov a ainsi commenté l’arrestation à Paris de plus de 300 participants aux manifestations antigouvernementales organisées par le mouvement "Jour de colère".
"Quand la police ukrainienne a détenus des manifestants et le Parlement a adopté les lois "du 16 janvier" écrites suivant l’expérience des européens d’aggravation des sanctions lors de désordres, "l’opposition" et les politiciens européens crièrent d’’une seule voix, que la démocratie en Ukraine est limitée et que les droits des personnes sont violés - a continué Tsarkov - et nous voyons aujourd’hui que la même chose se passe en France, mais les fonctionnaires européens, et les Klitchko avec Yatseniouk et Tiagnibok (les chefs de l’opposition ukrainienne - NdT) n’ont rien à dire à ce sujet, ils ont avalé cela comme une gorgée d’eau".
Le politicien a rappelé qu’une délégation de parlementaires européens a débarqué en Ukraine qui a l’intention de tenir des réunions avec des représentants du gouvernement ukrainien, de "l’opposition" et des manifestants pour "trouver un moyen de sortir de la crise politique en Ukraine ".
"La question se pose de savoir - si les dirigeants du "Maïdan" (mouvement d’insurrection contre le gouvernement ukrainien - NdT) ne vont pas, profitant d’un tel événement réussi, exiger des députés la libération de ces 300 militants ? On voudrait croire qu’ils vont le faire. Sinon, « l’opposition » ukrainienne et ses sponsors européens démontreront une fois de plus qu’ils appliquent deux poids deux mesures", conclu Tsarkov.
Evgueni Tsarkov a été député du parlement ukrainien, groupe communiste, dans la précédente mandature (2007-2012). Il est l’auteur du projet de loi n° 8711 d’interdiction de la propagande homosexuelle en direction des mineurs en Ukraine.
Ce projet de loi a été adopté le 2 octobre 2012 en première lecture et a été retiré de l’ordre du jour à l’initiative du gouvernement et de l’administration présidentielle pour la seconde lecture, suite à des pressions du gouvernement des États-Unis et de l’union européenne.