- Place Vauban, 26 janvier 2014, vers 18h30. « Manifestant » isolé, plus proche de la rangée de CRS que de la ligne des manifestants, qui jette un meuble qui traînait sur le trottoir contre un camion grille. Les CRS sont à 7-8m. Le manifestant est en noir, visage masqué (infraction, 1 500 € d’amende). Les CRS n’interviennent pas. Un accès de calme, sûrement.
Les provocations policières ne sont pas nouvelles, elles sont même inscrites dans l’histoire de la République. Les sceptiques sont ceux qui n’en ont jamais vu, et ceux qui oublient que les forces de l’ordre ont en fait deux missions : le maintien de l’ordre et la protection du pouvoir en place. Quand le pouvoir ne respecte plus l’ordre, la police devient politique et abuse des pouvoirs de maintien.
Ce dimanche soir, après 3 heures de marche, nous avions une alliée : la pluie. Si vous étiez dans la rue, vous avez vu hier soir dans quel état était vos vêtements, en particulier les pantalons.
- à droite, deux manifestants, visages découverts, pantalons mouillés jusqu’à mi mollet. à gauche, un groupe d’une dizaine d’hommes, 25-35 ans, air « racaille », tous cagoulés (oreilles couvertes) et pantalons secs. Comment ont-ils réussis à garder leurs pantalons secs après 3 heures de marche ? Quel est leur secret ? Est ce du Damart ? Où peut-on acheter les pantalons magiques ? Pourquoi la cagoule (en tissu, qui ne sert pas à grand chose contre la pluie) ?
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