Exclu-Match. Le fondateur du Front national affirme ne pas avoir de relations suivies avec l’humoriste mais le défend au nom de la « liberté d’expression ».
Quand avez-vous rencontré Dieudonné pour la première fois ?
J’ai rencontré Dieudonné lorsqu’il s’est présenté aux élections législatives de 1997 à Dreux contre le Front national. J’étais venu soutenir notre candidate Marie-France Stirbois. Il était là, nous avons eu un bref échange, plutôt tendu. Dieudonné a été battu dès le premier tour, Marie France Stirbois s’est qualifiée pour le second et a été battue. Si mes souvenirs sont exacts, Dieudonné m’a traité quelques mois plus tard à la télévision de “grand marabout borgne”. Après, je n’ai plus eu de nouvelles.
À quelle occasion l’avez-vous revu ?
Beaucoup plus tard, en 2006, lorsqu’il est venu à la fête des BBR (Bleu Blanc Rouge) qui se tenait au Bourget. Il s’attendait à être hué. Ce ne fut pas le cas. Nous l’avons accueilli courtoisement. Je ne savais pas grand-chose de lui sinon qu’il jouait en duo avec Elie Semoun. Mais le théâtre n’est pas mon univers – je n’y vais jamais ou presque. Nos vies, nos âges, nos amis étaient différents, je ne suivais pas sa carrière. En 2007, toutefois, mon épouse Jany et une de ses amies sont allées assister un soir à un de ses spectacles. En rentrant, Jany m’a raconté sa soirée et m’a dit avoir beaucoup ri. Elle trouvait qu’il avait du talent.
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