Pour notre « justice », agresser en bande organisée un écrivain âgé de 68 ans, le couvrir de peinture, de farine et d’œufs pourris, l’insulter et le menacer, filmer l’agression, la poster et la revendiquer, et poursuivre le travail de sape, de harcèlement et d’insultes sur le même site, et tout cela parce que cet écrivain ne partage pas les idées des agresseurs.
Pour le procureur de notre république, ces faits ne méritaient pas à l’époque (mars 2012) l’ouverture d’une enquête et la désignation d’un juge d’instruction. D’ailleurs, ayant laissé passer un délai de décence (17 mois), sans la moindre enquête, sans inquiéter le moins du monde les 7 ou 8 jeunes nervis qui se sont attaqués courageusement à l’écrivain, le procureur vient de décider de classer l’affaire. Oui, classer l’affaire !
Ah oui, j’oubliais un détail, un petit détail : l’écrivain en question se dit antisioniste, et ses agresseurs, membres de la Ligue de Défense Juive, de bons juifs, sionistes, protégés par les instances sionistes en France. Notamment par le CRIF et par les médias juifs. Des « bons gars » qui « déconnent » de temps en temps, selon un journaliste de la fréquence 94.8.
Il y aurait pourtant un soupçon d’explication. Lorsque notre république affirme déclarer la guerre à toutes les formes d’agressions racistes, il faut savoir décrypter. Seuls sont concernés et donc protégés les bons juifs du CRIF. Dans la même semaine où j’ai été agressé, un jeune juif du CRIF a été insulté (seulement insulté) dans un train. Intolérable ! Proprement scandaleux ! Police et juge d’instruction mobilisés. Rappelés d’urgence. C’était le week-end. Arrestation du coupable dans les 24 heures. Jugement immédiat.
Ah ! Si j’avais été un écrivain juif ET sioniste, adoubé par le CRIF, et agressé par des fanatiques islamistes (excusez le pléonasme) j’aurais peut-être été reçu par le président de « ma » république et on m’aurait au moins donné la légion d’honneur. C’est à vous dégoûter de poursuivre des chimères pour le droit et la justice dans le monde.
Dans notre république, (« Liberté Égalité Fraternité » Ha ha ha !), il n’est pas bon aujourd’hui être musulman. Connaissez-vous, Mister Justice (je n’ai pas l’honneur de connaître votre identité) l’histoire de ce vigile musulman, marié et père de famille qui a eu le malheur de croiser le chemin d’une bande de juifs (toujours les bons) et qui l’ont jeté dans le canal et qui en est mort ? Silence sidéral. Affaire classée ? Affaire enterrée ?
Et ce commissaire français poignardé lors d’une manifestation sioniste ? A-t-on fait le nécessaire pour retrouver les coupables ?
Notre « justice », notre grande et belle justice, a des antécédents. Elle s’est fait la main sur les juifs sous Vichy et sur les progressistes pendant la guerre d’Algérie. Maintenant, la France est devenue, par la grâce d’une classe politique soumise au CRIF et humiliée par Israël, fille aînée du sionisme.
Alors, tout leur est permis, aux judéo-sionistes en France. La classe politique va prendre ses instructions au dîner du CRIF. Le ministre de l’Intérieur, une kippa sur la tête, clame son sionisme et traque les troublions, tous ceux qui remettent en cause la prééminence du « judéo-sionisme ». Et la ministre de la justice appelle à poursuivre avec la plus extrême sévérité les inconscients qui appellent au boycott du dernier État colonial de la planète. Et la laïcité ? Cette belle invention républicaine destinée à ménager les dates des examens pour les bons juifs observants et incidemment à contenir l’émergence de cette communauté musulmane tant redoutée.
Vous me proposez, Mister Justice, la possibilité de faire appel de votre décision de « classement ». Mais votre mascarade judiciaire ne mériterait même pas un timbre ! Et en plus, vous me mettez en garde. « L’article 177-2 du code de procédure pénale prévoit la sanction des constitutions de parties civiles abusives ». Je suis certes inconscient de m’attaquer au lobby sioniste en France, mais je ne suis pas assez fou pour réclamer justice, des indemnités ou la condamnation des coupables. Je risque de me retrouver accusé, avec la bénédiction du parquet que vous dirigez, « d’action sournoise motivée par la haine raciale aux accents antisémites ». Les « judéo-sionistes » ont beaucoup d’imagination, et n’ont rien à craindre des institutions « françaises » qui les servent servilement.
Les temps changeront. Et le sionisme mourra de son arrogance et de son appétit insatiable pour la domination et l’extension de son espace vital. Alors, la « justice française » retrouvera ses esprits. Elle a l’habitude de ces revirements. Elle réapprendra à servir ses nouveaux maîtres avec la dignité et la diligence qui l’ont toujours caractérisée et qui ont fait sa réputation.
J’attends avec une résignation amusée votre prochain courrier m’annonçant le classement de la seconde agression que j’ai subie le 5 juillet 2012 et dont les auteurs sont visibles sur le site de la LDJ. Mais on ne peut pas trop demander à la « justice » française que d’aller collecter ce genre de preuves. Laissez passer le délai de décence (ou d’oubli) habituel.
Et puis, vous m’enverrez une belle lettre, bien tournée et tout. Et vous aurez bien mérité de vos véritables maîtres qui, j’en suis sûr, n’oublieront pas votre exemplaire dévouement à la cause.