Dans ce monde plutôt terrifiant, avec la réalité de crises économiques généralisée, le chômage grandissant, la pauvreté et le désespoir grandissant dans nombre de société occidentale, Hugo Chavez représente un espoir, sa politique la preuve qu’un autre monde est possible et que la révolution n’est pas une formule utopique de hippies déconnectés de la réalité.
Le projet entamé par le commandant de la Révolution bolivarienne, en plus d’être un ensemble de réformes dans le mode de vie des Vénézuéliens, constitue une alternative forte au milieu des chemins tortueux imposés par la globalisation. À l’échelle continentale, tous ces gouvernements de gauche latino-américains qui se sont fait élire et réélire, les uns après les autres, font référence à la force de l’inspiration que constitue Hugo Chavez. Rafael Correa, réélu le 17 février 2013 à la tête de l’Équateur, lui a même dédié sa victoire. « C’est l’occasion de dédier aussi la victoire à ce grand leader latino-américain qui a transformé le Venezuela, à ce grand ami Hugo » a-t-il dit. Pour lui, « le triomphe de la “révolution citoyenne” équatorienne accompagne le triomphe de toutes les révolutions du continent et bien sûr, la révolution bolivarienne au Venezuela ». La Patria Grande [1] défendue par Hugo Chavez lui est reconnaissante du courage et de la solidarité dont il n’a cessé de faire preuve.
Dans la construction de son socialisme bolivarien, le Venezuela a réussi le long de ces quatorze dernières années à avoir le plus haut taux de scolarisation du continent, mais également les meilleurs indicateurs de l’assistance sociale. Ainsi, un demi-million de retraités privés de ressources auparavant bénéficient désormais d’une pension. Le pays a également le plus vaste et le plus moderne système de santé intégrale après celui de Cuba. Dans de nombreux secteurs stratégiques, Chavez n’a pas hésité à exproprier des entreprises privées ou anciennement privatisées au profit des intérêts publics. Parmi les plus emblématiques on retrouve Conviasa, la compagnie aérienne, la Banque du Venezuela, Invepal, l’industrie du papier, Sidor, pour la sidérurgie, Conferrys, pour le transport maritime, Cantv, pour la téléphonie, etc. Ceci devrait être une inspiration pour les peuples d’Europe dont les gouvernements ne cessent de tout privatiser sans que les peuples s’en trouvent mieux, bien au contraire !
En matière de ressources énergétiques et de pétrole en particulier dont le Venezuela abrite la première réserve mondiale, Petroleos de Venezuela SA (PDVSA) est devenue l’une des plus grandes industries pétrolières au monde.
L’Argentine suit la même voie avec la récente renationalisation de YPF, filiale du groupe pétrolier espagnol Repsol, au grand dam de l’Espagne. La Bolivie d’Evo Morales vient de nationaliser Aena et Abertis,deux firmes appartenant à Iberia, ce qui n’a pas manqué de provoquer le courroux de l’Espagne qui a même évoqué la « reconsidération » des relations entre les deux pays e, parlant d’une décision « inamicale ». Et ce ne sont que quelques exemples.
Le blocus contre Cuba s’affaiblit de plus en plus, et l’Équateur de Correa avance inéluctablement vers une réforme de l’État basée sur le rejet de l’ancien modèle des privatisations.
Grâce à la voix combative de Chavez et à la renaissance de la conscience bolivarienne, l’Amérique Latine s’est embrasée. Presque tous les pays du continent ont décidé d’emprunter le chemin contraire de celui proposé par la globalisation néolibérale. Au lieu de reproduire des schémas qui ont mille fois prouvé leurs échecs, l’Amérique latine ouvre de nouveaux chemins. Là, on a déterré Marx du tombeau idéologique où certains ont voulu l’inhumer. Hugo Chavez n’a pas hésité à se battre pour construire un nouveau modèle avec les mal nommées « vieilles idées » marxistes, socialistes, et bolivariennes, remises à jour. Ce qu’il appelle le socialisme du 21ème siècle est un modèle qui fonctionne et qui fait des petits.
Il est aujourd’hui clair que la révolution bolivarienne, aux mains du commandant Chavez, est à la tête d’une bataille planétaire.