La voix des urnes a peu de chance d’appeler à un changement de premier ministre, en Hongrie. Après quatre ans de gouvernance sans partage, l’ultraconservateur Viktor Orban devrait sortir conforté des législatives de dimanche.
Le dernier sondage de l’institut de référence Median publié jeudi créditait son parti, Fidesz, de 47 % des intentions de vote, devançant l’alliance de la gauche (23 %) et le parti d’extrême droite Jobbik (21 %).
La grande inconnue réside surtout l’ampleur de sa victoire, après le tour de force qui lui avait permis, en 2010, de rafler les deux tiers du Parlement, indispensables pour modifier la Constitution.
C’est à la faveur de son nouveau texte fondamental, début 2012, que cet anticommuniste acharné de 50 ans avait d’ailleurs achevé de se faire connaître, en dehors du « pays magyar ».
Défense des valeurs chrétiennes et familiales, renforcement du contrôle sur les institutions, l’économie, les banques, les médias, la justice… la mainmise d’Orban avait alors jeté des dizaines de milliers de Hongrois dans la rue, dénonçant une « dictature ».
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