Egalité et Réconciliation
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Hommage à notre camarade Tristan

« Personne ne m’enlèvera ma croyance en l’immortalité de mon âme » Cicéron

« J’ai combattu le bon combat, j’ai achevé la course, j’ai gardé la foi » St Paul

Dimanche dernier notre ami et camarade Tristan Passet nous quittait à la suite d’un tragique accident de voiture. Jusqu’ici la sidération et la peine éprouvée me faisaient juger dérisoire toute tentative d’évoquer sa mémoire par écrit. Pourtant, il serait injuste et lâche de ne pas lui rendre hommage et de ne pas saluer ici sa mémoire comme il le mérite à la veille de ses funérailles.

J’insisterai ici sur son parcours politique et j’évoquerai certains aspects de son inestimable personnalité.

Un militant exemplaire

J’ai rencontré Tristan alors qu’il était responsable de la section niçoise de l’association Égalité et Réconciliation. Je m’occupais à cette époque de la section locale de l’association Reopen 911 et l’avais donc invité à venir voir la projection du film « Zero », film contre-enquête sur le onze septembre. Nous avions immédiatement sympathisé et nos parcours politiques respectifs au travers des différentes réalités de la mouvance nationale avaient naturellement créé des liens entre nous dès le départ. Sa personnalité joyeuse et enthousiaste avait fait le reste. Au fur et à mesure de nos implications communes, notre amitié se renforça et je trouvais en lui un moteur et une raison permanente pour renouveler mon engagement en politique.

Pour ceux qui ne le connaissaient pas, il faut savoir que Tristan était l’un des premiers animateurs du forum Soral et qu’il fut à l’origine de la première rencontre entre Alain Soral et ceux qui s’intéressaient alors à ses idées et qui voulaient concrétiser quelque chose autour de lui. Cette rencontre allait être l’un des premiers jalons dans la création future d’Égalité et Réconciliation. Tristan était aussi de ceux qui étaient présents avec Alain Soral pour soutenir Marine Le Pen en 2007 à Hénin-Beaumont.

Il était aussi impliqué à l’époque au sein de Debout la République qu’il quitta par la suite, jugeant la ligne politique de DLR pas assez claire et résolue sur trop de points. Avec lui et d’autres amis nous avions créé ensuite le réseau/think-tank « les Non-Alignés » dont le but premier était d’être un lien entre des réalités politiques aussi diverses que le souverainisme français et le militantisme radical façon « Casapound » en Italie. Réalités très différentes mais reliées entre elles par leurs préoccupations « alter-nationales ».

D’un commun accord nous nous étions partagés les tâches d’une investigation continue des mouvements qui nous apparaissaient les plus proches de nos idées. Lui continuerait son engagement dans la mouvance souverainiste et moi (après une énième tentative très décevante de militer au sein du FN local) je continuerai mon engagement auprès des mouvements extra-parlementaires ou radicaux. Chacun équilibrant l’autre dans ses avancées. C’est par exemple avec son aide financière que je pus me rendre à Naples pour la manifestation historique de Casapound pour les Non-Alignés, y retrouvant sur place E&R et Alain Soral et c’est grâce à lui que je pus réaliser un entretien de fond avec Paul-Marie Coûteaux peu avant les élections présidentielles.

Tristan était toujours volontaire et disponible malgré son emploi du temps de ministre ! Entre les différentes associations auxquelles il participait, sa famille et son travail, il trouvait toujours le temps d’être avec ses camarades, que ce soit avec E&R ou pour nous aider dans les différents reportages que nous avons réalisé avec les Non-Alignés. Je me rappelle avec émotion et amusement de la fois où l’on s’était fait sortir de force par les nervis de l’UMP pour être intervenus durant le débat sur l’identité nationale avec des militants de l’UPR et de DLR ! Après avoir demandé la parole en vain, nous prenions part au débat au cri de : « la racaille c’est vous plus que les immigrés ! », « enlevez le drapeau de l’occupant » (le drapeau de l’U.E) ou encore : « c’est vous qui vendez la France, ne nous parlez pas d’identité nationale ! ». Tristan c’était cela aussi, un militant politique qui n’avait pas peur d’être présent physiquement et sur qui l’on pouvait compter en cas de coup dur. Il était pour chacun d’entre nous une épaule qui ne se dérobait pas dans l’épreuve.

Il était de ceux qui sont présents au cœur de l’évènement, au cœur de là où il faut être si l’on veut tenter d’influer un peu sur le cours des choses avec ceux qui s’y attellent. Il était de ces rares hommes qui font avancer les choses dans l’ombre, non pas de manière occulte ou dans le secret, mais tout à l’inverse : dans l’humilité et la détermination des humbles, toujours à remettre l’ouvrage. Il avait l’âme d’un résistant. Il avait l’âme d’un résistant bien plus que celle d’un partisan.

Sous l’aspect militant il était l’un de mes plus précieux camarades, tant par ses connaissances encyclopédiques qui lui donnaient une vue d’ensemble panoramique que dans son engagement quotidien. À tout niveau il était exemplaire. Il est difficile de se représenter à quel point il était présent et indispensable dans la vie de ses nombreux camarades. Chacun d’entre nous était relié à lui en permanence par des correspondances quotidiennes, chacun selon ses activités militantes propres et ses centres d’intérêts. Il prenait soin d’entretenir chacune de ses relations avec une attention et une humanité rare. Dans nos milieux politiques, des personnes qui ne se connaissaient pas au départ, se découvraient souvent plus tard cet ami en commun.

Une vision politique

La ligne politique de Tristan était claire et on pourrait la résumer en deux mots : néo-Gaullisme et alter-nationalisme. Tristan était un Gaulliste alter-nationaliste. Il était Gaulliste pour l’indépendance de la France face à tous les impérialismes, et donc forcément aussi pour l’héritage géopolitique de la politique Gaullienne : non-alignement et équilibre des rapports de force en faveur de la France et de ses alliés. Il était et se définissait alter-nationaliste selon l’idée que la souveraineté des nations est un principe universel qui est défendu partout où un peuple se bat pour la défense de son intégrité territoriale et civilisationnelle face à l’unipolarité mondialiste. Il identifiait l’ubiquité globalisante du mondialisme américano-centré comme la première menace de notre pays et la source de toutes les pertes de souveraineté de la France.

Ses connaissances encyclopédiques en histoire et en géopolitique, notamment sur le Moyen-Orient, lui interdisaient les visions binaires et manichéennes trop souvent en cours dans les milieux politiques et le dotaient d’une vue d’ensemble à l’acuité rare. Il avait d’ailleurs un projet de documentaire sur le Liban avec notre camarade Guytan d’ER Bretagne. Il était une source intarissable de connaissances et de mises au point sur tant de sujets divers que l’on avait parfois l’impression d’avoir rencontré une intelligence réellement universelle.

Pour autant ses connaissances n’étaient pas des connaissances « livresques » et savantes que l’on additionne et collectionne sans profondeur. Il avait intégré toutes ses lectures et ses études, non pas en un assemblage de choses connues mais inertes, mais bien en une vision du monde intégrée et vivante qui lui donnait cette puissance d’analyse hors du commun. Une puissance d’analyse qui nous fera tant défaut et qui nous laisse aujourd’hui dans notre combat comme une batterie sans artilleur, comme une troupe sans l’un de ses meilleurs lieutenants.

Notre cause est aujourd’hui comme une tranchée éclatée et sens dessus-dessous qui doit maintenant reconstruire sa position comme la fourmilière ayant reçu un terrible coup de pied. Nous sommes abasourdis et désemparés mais nous devons nous réorganiser pour continuer le combat qu’il menait avec nous comme il voudrait qu’on le fît.

Une conscience historique

Il avait en lui cette chose si rare à notre époque : une conscience historique. Et qu’est-ce qu’une conscience historique ? Ce n’est pas quelque chose que l’on apprend à l’université ou juste dans les livres. C’est quelque chose que l’on porte en soi, de manière presque innée et atavique et qui se solidifie et s’élabore à force de connaissances acquises certes, mais qui ne se forge réellement qu’en tentant d’influer soi-même sur l’histoire et de participer réellement aux processus historiques en cours.

À notre époque cela passe souvent par l’engagement politique. L’engagement politique étant dans le monde contemporain une des rares voies où l’on a encore l’impression de toucher, même de loin, aux forces de l’histoire quand on est éloigné des sphères décisionnelles réelles de la politique contemporaine. Les meilleures analyses historiques sont toujours le fait de personnes qui se sont « coltinées » le réel et qui savent entretenir un va-et-vient permanent entre leur expérience et leur savoir. Le terrain et l’action étant la glèbe nourricière naturelle de la vision historique, et l’histoire la source d’une action renouvelée et réifiée par la connaissance.

Une véritable vision historique du monde ne peut naître que dans la source même de l’histoire : la forge de l’action qui confère l’expérience des faits. Tristan avait cela. Et c’est pour cela que nous étions amis, il avait cette perception historique de l’action politique et cette perception politique et quasi polémologique de l’analyse historique et de l’histoire des idées.

Je me permettrai de citer ici l’historien Dominique Venner sur son expérience politique, elle a valeur d’exemple assez universel je pense :

« Durant la dizaine d’années que j’ai consacrées à un « activisme » intense, j’ai croisé de près ou de loin un certain nombre de médiocres ou d’égarés, quelques canailles aussi ou des arrivistes. Mais c’est là aussi que j’ai rencontré les êtres les plus estimables, les plus courageux, et parfois même les plus intelligents durant ma vie. J’ajoute ceci : sans le militantisme « radical » de ma jeunesse, sans les espérances, les illusions, les déceptions, les lâchetés, les bassesses, les complots un peu fous, la prison, les échecs, les coups durs, mais inversement, sans les fidélités admirables dont j’ai été témoin, sans cette expérience excitante et cruelle, jamais je ne serais devenu l’historien méditatif que je suis. C’est l’immersion totale dans l’action, avec ses aspects les plus sordides comme les plus nobles, qui m’a forgé et m’a fait comprendre l’histoire de l’intérieur, à la façon d’un initié, et non comme un érudit obsédé d’insignifiances ou comme un spectateur dupe des apparences ».  

C’est à cette charnière entre militantisme politique et histoire que vivait notre ami Tristan. Comme beaucoup d’entre nous il n’était pas à sa vraie place en une société où l’argent prime tous les mérites. Il avait le niveau pour être professeur d’université mais n’était jamais aigri par le fait de faire un travail si éloigné de ses convictions et de ses aspirations profondes. Non, du moment qu’il pouvait nourrir correctement sa famille et avoir du temps pour ses activités politiques et historiques, cela lui suffisait. Activités qui n’étaient pas pour lui des « loisirs » ou un « passe-temps » mais bien la tentative déterminée et consciente de ne pas juste se laisser emporter par le cours de la fatalité et de l’ordre inversé de l’argent-roi et du matérialisme. Encore une fois, il avait l’âme d’un résistant, et sa famille et sa passion étaient les moteurs de sa vie.

Peu de gens ont réellement conscience de cela mais il était un cadre de cette France libre et silencieuse qui n’a pas encore trouvé de forme politique réellement à la hauteur des enjeux de l’époque. Il était connu dans la France entière par beaucoup des nôtres. Il appartenait à ce type de militants que l’on peut appeler des « pontifex », Tristan était un faiseur de liens entre les hommes. Il était promis à un brillant avenir politique mais jamais il n’aurait accepté de compromis humiliant ou de sacrifier son idéal militant pour un poste d’élu ou de la vaine gloriole.

Je l’admirais particulièrement pour cette capacité qu’il avait à savoir se « débrancher » de la politique et à se consacrer à sa vie de famille ou à ses multiples centres d’intérêts. C’était un être spontané et enthousiaste, toujours joyeux. Sa femme veut que l’on retienne de lui qu’il était un être passionné. Oui c’est exactement ce qu’il était, passionné et sincère. Pour moi, c’était un esprit supérieur, un esprit d’élite dont l’intelligence surprenait tous ceux qui le rencontraient. Je le respectais et l’aimais principalement pour ces vertus si rares chez les esprits de son rang : la simplicité, l’humilité, la franchise, l’honnêteté et la fidélité. Ce ne sont pas de vains mots, c’est vraiment ainsi qu’il était et cela rayonnait naturellement autour de lui sur ses proches et ses amis.

C’était un homme hors du commun qui ne manquera pas qu’à ses proches mais à toute une nation quand l’épreuve viendra. En lui j’avais trouvé plus qu’un camarade, j’avais trouvé quelqu’un avec qui parler du fond des choses de notre époque au niveau historique et politique, un esprit frère qui en savait si long sur tout. Et égoïstement je me dis : et maintenant, avec qui vais-je faire des plans sur la comète ?

La vidéo qui suit est la première partie d’une série de vidéos qui aurait dû en comporter plusieurs. L’objet initial de ces vidéos était de dessiner les contours de positions réalistes pour la France et l’Europe vis-à-vis du monde arabe contemporain. Les connaissances de Tristan sur tout ce qui relève du Moyen-Orient, de son histoire et de sa géopolitique, étaient au centre des réflexions des Non-Alignés en la matière. Cette première partie est une sorte d’exposé sur les origines du nationalisme arabe qui reprend des éléments d’une conférence qu’il avait donnée en privé pour Égalité et Réconciliation. Nous avions ajourné ce projet dû à la difficulté d’analyser sérieusement les évènements en cours au Moyen-Orient. Je n’ai donc monté ce premier entretien que cette semaine et ce fût difficile. Le son est loin d’y être parfait mais très compréhensible, c’est aussi pour cela que nous n’avions pas encore exploité cette vidéo jusqu’ici.

Dieu t’as rappelé auprès de lui plus tôt que prévu, avant même que nous ayons pu finir la discussion entamée ici et tant d’autres projets en cours avec toi. Sans compter tous ceux qui étaient en cours dans les autres réalités politiques ou associatives auxquelles tu participais. Je reste pourtant persuadé que ce que nous avons commencé ici nous le continuerons ensemble un jour. Ce n’est pas un adieu, mon ami. Ou plutôt oui, je te confie à Dieu mais je sais qu’on se reverra. D’ici là tu restes avec nous et de là où tu es, tu veilles sur nous et tu combats à nos côtés. Pour toujours.

Pierre-Antoine Plaquevent pour Égalité & Réconciliation et Les-Non-Alignés.

Lire aussi, l’hommage de Paul-Marie Coûteaux

Hommage à Tristan : histoire du nationalisme arabe

 






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56 Commentaires

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  • #203160
    Le 14 août 2012 à 10:43 par iGo
    Hommage à notre camarade Tristan

    Repose en paix camarade !

     

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  • #203161
    Le 14 août 2012 à 10:45 par Alex
    Hommage à notre camarade Tristan

    Je pense à sa famille.
    Je leur souhaite bien du courage.

     

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  • #203224
    Le 14 août 2012 à 12:55 par Seber
    Hommage à notre camarade Tristan

    Putain de voiture.
    Le meilleur hommage qu’on puisse te rendre (je te tutoie même si on ne se connaisait pas, camarade) est de continuer ce travail et cette résistance que tu avais à coeur de mener.
    Message reçu.

     

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    • #203393
      Le Août 2012 à 20:16 par Seeker for the truth
      Hommage à notre camarade Tristan

      Toutes mes condoléances à cette personne que je ne connaissais pas. Je viens de le découvrir à travers cette vidéo. En effet, je confirme ce que disent les commentateurs à savoir que c’était une personne ayant une très grande culture et dit des choses très pertinentes. Une très bonne analyse sur l’histoire récente des pays ’’Arabe’’.

      N.B. : pour confirmer tout ce qu’il a dit, la ligue arabe fondée en 1945 était une invention de toute pièce des Brittaniques, cela veut tout dire.

      Encore toutes mes condoléances et c’est une perte pour l’association. Je pense à sa famille.

       
  • #203325
    Le 14 août 2012 à 17:12 par Mikha
    Hommage à notre camarade Tristan

    Bonne route, camarade !

     

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  • #203493
    Le 14 août 2012 à 22:35 par Moi, Peter Sellers
    Hommage à notre camarade Tristan

    Ça devrais être possible de faire un clean sur la bande son pour suprimer le ressac de la mer, ça gagnerais en clarté (sur protools il y a une fonction qui fait du chop-chop entre les voix). J’espères que vous allez pouvoir nous faire partager tous ces travaux, interviews et projets que vous aviez en cours dans des montages ou des mises en pages. Merci pour votre réel dévouement et les services rendus.

     

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  • #203522
    Le 14 août 2012 à 23:39 par Cortes
    Hommage à notre camarade Tristan

    Repose bien en paix, mon camarade ! Tu manques...

     

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  • #203825
    Le 15 août 2012 à 19:59 par Mimi
    Hommage à notre camarade Tristan

    Il a vraiment l’air d’une personne exceptionnelle et valeureuse. Qu’il puisse reposer en paix et puisse le Seigneur l’accueillir pour l’Éternité.

     

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  • #203872
    Le 15 août 2012 à 22:13 par Mimi
    Hommage à notre camarade Tristan

    Je viens de revisionner cette vidéo très instructif de Tristan. Y’en a t-il d’autres ? C’est sûre, il va manquer à bcp de gens.
    Mes sincères condoléances à sa familles et ses proches. Paix à son âme.

     

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  • #204773
    Le 17 août 2012 à 15:43 par Mohamed
    Hommage à notre camarade Tristan

    Repose en paix mon ami,je ne sais pas comment va finir ce bas monde.

     

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  • #205866
    Le 19 août 2012 à 16:10 par GuYguY
    Hommage à notre camarade Tristan

    Repose en paix Tristan, je te connaissais peu mais tu m’as marqué par ta profonde bonté et ta dévotion au combat qui est le notre.
    C’est une nouvelle page qui se tourne, et c’est une raison de plus de continuer d’avancer pour sauvegarder ta mémoire.

    Il faut maintenant soutenir sa femme et sa petite fille car l’épreuve va être difficile.

    Magnifique hommage P.A., sois sûre que Tristan avait trouvé en toi un ami véritable.

     

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