Lors de son discours à la tribune de l’Assemblée générale des Nations unies et lors d’une conférence de presse quelques minutes auparavant, François Hollande a réaffirmé qu’une transition politique "doit pouvoir s’ouvrir en Syrie et écarter Assad du pouvoir".
Sans départ de Bachar al-Assad, nul espoir n’est permis pour la Syrie. C’est la vision défendue par la France à l’ONU, lundi, par le président François Hollande. "Ceux qui fuient la Syrie partent ou sont partis à cause du régime de Bachar al-Assad et des exactions commises par Daesh" a affirmé le président lors d’une conférence de presse peu avant son intervention à la tribune de l’Assemblée générale de l’ONU.
Un discours qu’il a largement repris à la tribune des Nations unies, martelant qu’il était nécessaire de penser une transition politique en Syrie, sans l’actuel président en poste, Bachar al-Assad : "Assad est à l’origine du problème, il ne peut pas faire partie de la solution".
"Que Bachar al-Assad parte"
Le chef de l’État a évoqué la nécessité de trouver une solution commune : "Nous devons, avec la Russie, avec l’Iran, avec les pays voisins, trouver une solution autre que Bachar al-Assad. Qu’il parte, nous verrons ensuite les étapes suivantes", a poursuivi François Hollande, annonçant qu’il recevra Vladimir Poutine début octobre.
"Aider les pays voisins"
Puis, s’exprimant sur les réfugiés, François Hollande a estimé qu’il était nécessaire "d’aider les pays voisins" de la Syrie. "Je pense au Liban et à la Jordanie." "Le plan que je propose est un plan global : une transition politique en Syrie, lutter contre Daesh et une aide massive aux pays voisins de la Syrie", a-t-il conclu.
Les réfugiés ont fui "le régime de Bachar al-Assad"
"Le drame syrien, a commencé avec la révolution qui a voulu mettre en cause une dictature, celle de Bachar al-Assad" a ajouté Hollande. "Les réfugiés, ceux dont on parle aujourd’hui, les déplacés, qui sont de 8 millions, n’ont pas fui simplement une guerre, mais le régime de Bachar al-Assad. Et encore aujourd’hui, c’est ce même régime qui déverse des bombes sur une population civile innocente".