Israël n’est pas une nation. Il n’y a plus de projet commun : le sionisme, qui était une fantastique utopie de Hertzl qui, voyant toutes ses espérances d’assimilation du peuple juif dans les nations européennes échouer, voulait prouver que les juifs pouvaient construire une nation comme les autres avec ses classes laborieuses (paysanne et ouvrière). Ben Gourion pensait pouvoir reformater les juifs d’Israël en retirant, par exemple, l’éducation des enfants de le responsabilité des parents. Cela a échouer principalement par des concessions politiques aux religieux alors qu’il était laïc et par le recherche de financement auprès de la finance internationale alors qu’il était socialiste. Le projet national laïc et socialiste est mort de trop de compromissions.
Que reste-t’il à Israël pour faire semblant d’être nation et jouer sur le patriotisme : un état de guerre permanent. Quand cet état de guerre s’arrêtera, Israël en tant qu’état juif disparaîtra. Qui a intérêt à le maintenir ? En fait toujours les mêmes : les industries militaires et sécuritaires et la finance qui prêtent à l’Etat pour qu’il achète ses matériels mais surement pas le peuple israëlien qui paie les impôts qui ne financent toujours l’effort de guerre et jamais une juste répartition de la richesse nationale.
Pour reprendre le titre de l’article, ce n’est pas Israël qui est tenu en échec mais l’armée et le complexe militaro-industriel dont les attaques sans fin à Gaza et au Liban sont des échecs de plus en plus cuisants pour rétablir la sécurité en Israël c’est à dire ceux qui prônent la guerre comme solution et qui en vivent. C’est la même situation à Gaza avec les mêmes acteurs. Car le peuple est celui qui paie toujours de sa vie les tirs de roquettes par des profiteurs de la guerre et qui, de plus, enrichissent encore plus le complexe militaro-industriel israëlien : le dôme de fer en est un bon exemple.
Les tenants de l’état de guerre permanent sont en train de perdre la partie par leur totale inefficacité à préserver la sécurité des peuples et une vie décente à leurs concitoyens qui sont les ressorts d’un état digne de ce nom.
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